CPI : L'impunité faite loi02/08/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/08/une1775.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

CPI : L'impunité faite loi

A la suite du bombardement israélien de la ville de Gaza dans la nuit du 22 au 23 juillet, un des conseillers d'Arafat, Nabil Abou Roudeina, a annoncé que l'Autorité palestinienne allait porter plainte pour « crime contre l'humanité » devant la Cour Pénale Internationale (CPI), déclarant que « cette procédure constituera un véritable test pour la Cour ».

Mais le test n'aura pas lieu : la CPI n'est en effet compétente que dans deux cas. Le premier, c'est lorsque l'État où le crime a été commis est signataire du Traité de Rome (qui a créé le statut de la CPI). Le deuxième cas, c'est lorsque les criminels appartiennent à un État lui-même signataire de ce traité.

Les dirigeants israéliens ont refusé de ratifier le traité sur la CPI, évitant ainsi, vu la politique de terreur systématique qu'ils mènent depuis des mois dans les Territoires occupés, d'être inquiétés pour « violation du droit international ».

Et les Palestiniens, eux... n'ont même pas d'État.

Cela a au moins le mérite de montrer clairement, à ceux qui auraient pu avoir des illusions, la portée réelle de la création de ce genre de tribunal.

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