Hôpitaux - après la manif du 31 janvier contre le protocole Guigou - CHU d'Angers : Après la manifestation, la grève continue08/02/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/02/une1750.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Hôpitaux - après la manif du 31 janvier contre le protocole Guigou - CHU d'Angers : Après la manifestation, la grève continue

Au CHU d'Angers, au retour de la manifestation du personnel hospitalier à Paris, nous avons beaucoup discuté de l'attitude méprisante du ministère. La nécessité de continuer la grève s'est vite imposée, au comité de grève du vendredi 1er février, puis à l'assemblée générale, comme la seule réponse aux grenades lacrymogènes et aux propos insultants du directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation, Péricard.

Par peur d'une manifestation, c'est ce vendredi soir à 18 h que la direction a fixé la signature du "Contrat d'Objectifs et de Moyens". Nous l'avons appris dans les journaux du vendredi matin par une interview de la CFDT, qui manifestement prépare la signature d'un accord local sur les 35 heures. Péricard a dû inclure une clause limitant la libre expression, car la direction a voulu nettoyer le paysage de toutes les banderoles que nous y avions mises. Avant 18 h, nous les avions raccrochées.

Nous sommes bien décidés à faire échouer la signature d'un accord local et, parallèlement, nous préparons une manifestation avec les autres établissements de la région à Nantes, pour montrer à Péricard ce que pensent de lui ceux qu'il appelle les "spécialistes du dénigrement systématique". Dans le même article, il y en a aussi pour les médecins qui "n'ont pas évolué depuis 1950", les patients qui "ont des exigences faramineuses" et les directions qui sont partisanes du "zéro défaut". Ce Monsieur Péricard n'a que des coups à distribuer, mais la direction d'Angers et la plupart des médecins n'ont pas encore résolu de se solidariser avec les grévistes contre le chef d'orchestre régional des fermetures de lits. Et ce constat ne fait qu'accentuer la colère des hospitaliers !

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