Jeudi 27 septembre, nous étions environ 500 hospitaliers à manifester dans les rues de Limoges, cette fois-ci à l'appel uniquement de la CGT et de FO, au lieu d'un millier lors de la précédente manifestation, le 20.

La veille, la CFDT avait diffusé un tract dans les hôpitaux annonçant que le syndicat départemental approuvait le protocole et n'appelait pas. Ce qui n'a pas manqué de jeter un froid.

Le nombre de grévistes, lui aussi, a baissé, tout en restant important pour un hôpital comme Esquirol (233 grévistes).

Dans l'assemblée générale préparatoire à Esquirol, dans les discussions au CHU, ce qui ressortait, c'était l'envie de se "montrer", de "faire parler de nous". Les collègues du CHU avaient préparé le blocage d'un carrefour avec un bûcher pour brûler symboliquement le protocole. Ceux d'Esquirol, un barrage filtrant sur l'accès à l'autoroute avec diffusion de tracts.

Ce qui fait que, bien que nous ayons été moins nombreux, cette manifestation est apparue comme plus animée et plus décidée que celle du 20.

Les responsables départementaux FO et CGT n'ont appelé à rien de précis pour la suite, ont beaucoup parlé des négociations locales, et surtout mis au pilori la CFDT. Une seule intervention de l'hôpital Esquirol a parlé d'une lutte d'ampleur nationale pour exiger des embauches massives et nécessaires tout de suite.