Un an après la tempête : L’avenir assuré des compagnies d’assurances05/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1695.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Un an après la tempête : L’avenir assuré des compagnies d’assurances

Quarante-cinq milliards de réparations auraient été versés par les compagnies d'assurances suite aux tempêtes de décembre 1999. Se servant de la date anniversaire de l'événement, les compagnies d'assurances ont annoncé une hausse de 1 à 5 % des tarifs de l'ensemble des contrats à payer par les assurés, habitations comme automobiles. De plus, certaines franchises, c'est-à-dire les sommes restant à la charge de l'assuré en cas de sinistre, seront également revues à la hausse.

Les compagnies essayent de justifier ces augmentations par la nécessité de restaurer leurs fonds de réserves. Seulement cela fait des dizaines d'années que lesdites compagnies accumulent des "réserves" sans payer rien, ou très peu en échange. En clair, le raisonnement des grands assureurs capitalistes, dont la seule finalité est de faire du profit, revient à essayer d'expliquer qu'il est normal pour eux d'encaisser les cotisations, théoriquement faites pour couvrir des risques à venir, mais qu'il est tout à fait anormal de rendre une partie de l'argent encaissé lorsqu'un sinistre se produit, sauf à augmenter lesdites cotisations.

Car, même réduites de 45 milliards de francs, les réserves des compagnies d'assurances resteront considérables : patrimoine immobilier, gros portefeuilles boursiers, etc. Pour chacune des grandes compagnies, les réserves se chiffrent en centaines de milliards de francs. Sans compter que, malgré la tempête, les profits attendus pour l'année 2000 s'annoncent confortables parallèlement à une hausse importante du chiffre d'affaires.

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