A l'université de Versailles-Saint-Quentin nous sommes bien loin des déclarations d'autosatisfaction de Lang. Nous avons en effet appris que le ministère ne prévoyait aucun poste nouveau pour l'année. Cette annonce a indigné personnels et étudiants, d'autant plus que le ministère reconnaît lui-même que nous sommes en déficit de 100 postes d'enseignants et de 50 postes d'IATOS. Le manque de personnel est tel que certaines disciplines, comme en chimie, se demandent comment faire pour continuer l'enseignement ou la recherche. Le recours aux heures supplémentaires est généralisé, 36 000 heures en tout, soit l'équivalent de 200 postes, et la précarité concerne un tiers des enseignants.

Contre cette situation de plus en plus insupportable, nous avons manifesté à plusieurs reprises. A Versailles nous étions près de 600 le 22 novembre, lors d'une manifestation dont les médias ont parlé. Puis le 28, nous sommes allés à Paris devant le ministère à plusieurs centaines. La délégation a dû attendre quatre heures au-delà du rendez-vous prévu, avant d'être reçue.

Notre mouvement n'a pas été vain, car quelques créations de postes sont maintenant prévues. Mais on est encore loin du compte.