Voir : "La parenthèse enchantée", de M. Spinosa14/07/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/07/une-1670.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Divers

Voir : "La parenthèse enchantée", de M. Spinosa

Les événements de 1968 ont laissé bien des traces parmi la jeunesse de l'époque et en particulier parmi les femmes, ils ont laissé une volonté d'obtenir le droit à disposer d'elles-mêmes et à décider seules d'avoir ou pas un enfant. Les années qui ont suivi Mai 1968 ont été marquées par une mobilisation pour la liberté de la contraception et de l'interruption de grossesse, avec des mouvements féministes comme, par exemple, le Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception (le MLAC).

Ce petit film se situe dans ces années-là et met en scène de jeunes couples qui entendent établir des relations de parfaite liberté entre eux, les sentiments ne tolérant aucun compromis, aucune entrave. L'histoire s'organise autour de la personnalité d'une jeune femme qui incarne la volonté d'indépendance et d'émancipation des féministes de l'époque, ce qui donne l'occasion de rendre témoin le spectateur à quelques-unes de leurs réunions passionnées ainsi qu'aux difficultés, aux risques et aux douleurs des avortements clandestins avant le vote de la loi Veil, en 1975.

Une sorte de désenchantement plane sur l'ensemble du film, qui décrit le mal-être de ces jeunes avant qu'ils ne se rangent tout simplement, pour la plupart. Même si la parenthèse se révèle finalement désabusée, elle est une évocation assez réussie de ce qui a en partie motivé toute une génération de femmes après 68.

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