Bienvenue à la fête de Lutte Ouvrière, à tous ceux qui viennent pour la première fois comme à tous ceux pour lesquels elle représente un rendez-vous désormais traditionnel de fraternité et de détente !

Notre fête, la trentième, constitue désormais le grand rassemblement populaire du printemps, au cours duquel militants et sympathisants de notre courant, mais aussi plus largement tous ceux qui refusent et luttent contre les méfaits et les injustices de cette société, tous ceux qui aspirent à un changement profond en faveur du monde du travail, peuvent se retrouver, discuter, échanger les expériences, afin de mieux comprendre les combats à mener et la façon de les mener ensemble.

Aujourd'hui, le patronat poursuit son offensive contre l'ensemble des travailleurs, qu'ils aient un emploi ou qu'ils soient au chômage, aidé en cela par le gouvernement de Jospin. La loi Aubry sur les 35 heures en est une des illustrations les plus choquantes. Elle se traduit par une flexibilité renforcée des horaires de travail, agencés en fonction des seuls besoins des patrons et donc par une dégradation des conditions de travail et de vie, aggravée par le blocage des salaires. Dernier épisode en date, les tentatives du Medef pour contraindre les chômeurs à accepter n'importe quel emploi, à n'importe quel salaire, sous peine de se voir privés de toute indemnité de chômage !

Cette situation exige plus que jamais la riposte de la classe ouvrière, riposte qui permettrait de donner un coup d'arrêt aux menées du patronat et du gouvernement et qui contribue à inverser, enfin, le rapport de forces en faveur des travailleurs. C'est à l'ordre du jour. Et les luttes qui se mènent en ce moment dans de nombreuses entreprises, du secteur privé comme du secteur public, luttes parfois couronnées de succès, montrent qu'inverser ce rapport de forces est possible. Il faut que les travailleurs retrouvent confiance dans leur force, dans leur capacité à peser dans la vie politique de ce pays et imposent à leurs adversaires, patrons et gouvernants, la prise en compte de leurs aspirations.

Oui, il faut que la classe ouvrière se renforce, et pas seulement d'ailleurs pour des objectifs immédiats, mais pour qu'elle soit enfin en mesure d'offrir à l'humanité un autre avenir que cette société capitaliste qui n'engendre que des catastrophes économiques et sociales. Lutte Ouvrière s'inscrit dans cette perspective.

Mais notre fête, c'est aussi, bien sûr, un intermède décontracté et joyeux, qui permet de se distraire et de profiter pleinement de l'ambiance chaleureuse de camaraderie, de liberté et de détente qui règne au fil de ces trois jours. Le programme est bien rempli, comme vous pouvez le constater. Alors, place aux spectacles multiples et variés ! Place aux jeux et à la gastronomie ! Place à la fête !

Chienne de fête

Rien n'est prévu dans la fête pour les chiens, pas même un caniveau, et tout le monde doit quand même pouvoir s'asseoir sur les pelouses.

Alors, propriétaires de chiens, merci de surveiller l'animal de près...

Et puis, pour que la fête reste la fête, les pitt-bulls et autres chiens d'attaque, même muselés, ne peuvent être admis dans l'enceinte de la fête

La fête de Lutte Ouvrière c'est aussi bien sûr l'occasion de rencontrer nos militants, de discuter directement avec eux.

Chacun de nos stands est tenu par des camarades de telle ou telle ville, de telle ou telle entreprise bien déterminée ; elle est précisée dans la liste ci-contre, chaque fois que c'est possible.

Et puis, tous ceux qui cherchent à rencontrer nos camarades de telle ou telle région, de telle ou telle ville et ne les auraient pas trouvés, peuvent s'adresser aux stands " Lutte Ouvrière " des différentes zones de la fête. Le contact sera établi !

Sortie provisoire

Lorsque vous entrez dans la fête, le coupon du jour de votre carte est ramassé par nos camarades des entrées. Quand vous voulez sortir provisoirement de la fête, demandez-leur le tampon sur le poignet pour que vous puissiez rentrer de nouveau en le présentant.

Si nous faisons notre fête une fois par an, les habitants de Presles y vivent tous les jours et cela fait plusieurs années qu'ils acceptent de nous accueillir. Aussi, lorsque vous serez amenés à circuler aux alentours de la fête, respectez les propriétés, les clôtures, les interdictions de stationner. Aidez-nous à faire apprécier notre fête.

Les vignettes LO

Si vous avez pris des " vignettes " à l'avance, vous bénéficiez d'une réduction de 20 %. Vous pouvez tout payer avec cet argent Lutte Ouvrière, sauf le tabac payable seulement en francs.

Non à la drogue

Notre fête est un petit paradis, alors point n'est besoin d'en rechercher d'autres... artificiels. Nous le disons tout net : la consommation de drogue est prohibée à la fête, ainsi que son commerce.

Vous trouverez aussi

- Une crèche pour les tout-petits

- Une " place aux Jeunes " pour les moins petits

- Un petit camping

Il n'y a pas de camping aménagé à proximité de la fête et le camping sauvage est interdit. Alors nous avons prévu un emplacement. Mais attention : nous ne pouvons offrir à l'intérieur de la fête qu'une place limitée et des conditions de confort assez rudimentaires. Et nous souhaitons réserver cette place, dans la mesure du possible, à ceux qui viennent de loin...

A la place aux jeunes, il y aura de la magie et beaucoup de gaieté grâce aux tribulations et aux sculptures de ballons du CLOWN MABOUL, le dimanche après-midi

FLUO fera son spectacle le dimanche, à 14 heures, 16 heures et 18 heures.

Au stand audio-visuel

Un montage vidéo inédit : " Une traversée du siècle ". La vie (pas tout à fait) imaginaire d'un militant communiste allemand né avec le siècle.

Des années de lutte ouvrière

Au stand " Lutte Ouvrière, toute la collection ", place Octobre 1917, vous pourrez consulter notre hebdomadaire depuis 1968, et même la Voix Ouvrière depuis 1963. Un " journal de l'année " regroupe des articles choisis par année. Un répertoire des articles est disponible aussi dans le stand.

Objets perdus

Si vous trouvez un objet, ramenez-le à un stand " Lutte Ouvrière " ou à la Direction de la fête. Merci pour celui qui l'a perdu.

Venez le mettre en échec

Jean-Philippe Karr, joueur d'échecs de niveau national, animera une partie simultanée avec 20 joueurs, le dimanche 11 juin à 16 heures au stand " Echecs et Marx ".