Vinci, Eiffage et Abertis : bandits de grands chemins12/04/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/04/2854.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Vinci, Eiffage et Abertis : bandits de grands chemins

Vinci, Eiffage et ­Abertis, les trois sociétés qui exploitent une grande partie des autoroutes françaises, ont engrangé des bénéfices bien supérieurs à ce qui était prévu lors de leur privatisation en 2006. Selon un rapport de l’Inspection générale des finances, remis en février 2021, mais qui n’a été rendu public qu’à la fin du mois de mars 2022, ces « surprofits » atteindraient 20 milliards d’euros.

Le rapport préconise une baisse de 60 % du prix des péages, et Bruno Le Maire parle de réduire la durée des concessions au privé. Cela ne reste que des gesticulations, qui masquent bien mal le choix de l’État de faire de tels cadeaux à ces grands groupes capitalistes. Le marché des autoroutes est en effet une véritable aubaine pour eux, Vinci tirant par exemple la moitié de ses 4,3 milliards de bénéfices de 2022 (en hausse de 64 %) de leur exploitation.

Vinci et toutes les autres sociétés exploitant le réseau ont engrangé des dizaines de milliards en rackettant les automobilistes. Et ils ont prévu de continuer à le faire en augmentant encore leurs tarifs, convaincus du soutien du gouvernement.

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