Dans ce quartier très populaire, les écoles, vétustes, ont été fermées. La municipalité a organisé le transfert des élèves par bus vers un autre quartier de la ville. Mais l’organisation d’une cantine et la distribution de vrais repas, chauds, ne sont pas faits. Cela ne viendra qu’après les vacances, en novembre, si l’on en croit les promesses officielles. La municipalité avait pourtant eu au minimum les mois de juillet et août pour résoudre le problème.

En outre, les élèves n’ont pas accès aux toilettes, qui sont fermées à la sortie des classes de l’après-midi. Et certains se sont déjà soulagés dans les bus du retour.

Tout cela n’est pas admissible. Des parents ont commencé à réagir et à se mobiliser pour faire respecter les conditions de vie de leurs enfants. Ils ont fait circuler une pétition qui a été largement signée. Une délégation de mères de famille s’est rendue à la mairie d’Angoulême pour exprimer ses doléances à des représentants de la municipalité. Ceux-ci étaient mal à l’aise mais aucune mesure immédiate n’a été mise en œuvre. Ces mères de famille doivent rencontrer une maire adjointe mercredi 12 octobre. Mais, jour après jour, les enfants n’ont toujours pas de repas chaud, et cela devient de moins en moins supportable : l’action collective va devoir se renforcer.