Marché de l’art : maladive spéculation11/05/20222022Journal/medias/journalnumero/images/2022/05/LO2806.png.445x577_q85_box-2%2C0%2C694%2C896_crop_detail.jpg

Leur société

Marché de l’art : maladive spéculation

À New York lundi 9 mai, un des cinq portraits de Marylin Monroe exécutés par Andy Warhol en 1964 a été adjugé pour 195 millions de dollars, soit le prix de cinq hôpitaux modernes clés en main, en Europe. Il devient ainsi l’œuvre contemporaine la plus onéreuse.

Cela ne dit rien de la qualité de l’œuvre, pas plus que du génie éventuel de son auteur ni de l’aura de son sujet. Mais cela indique la quantité de capital en quête de placements rentables et la propension des bourgeois fortunés et des multimilliardaires à se monter le bourrichon. Car c’est la volonté d’épate de ces quelques milliers de personnes, doublée de la sordide nécessité d’accumuler, qui font monter les prix sur le marché de l’art. C’est une spéculation comme une autre et, comme partout, les plus gros requins se taillent la meilleure part.

Pour qu’un seul milliardaire puisse signer un chèque de 195 millions de dollars combien de tours doit faire la meule qui écrase les travailleurs de la planète ?

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