Législatives : votez pour les candidats de Lutte ouvrière !11/05/20222022Journal/medias/journalarticle/images/2022/05/P5-1_Candidats_aux_legislatives_2022_04_03_Zenith_54.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Elections

Législatives : votez pour les candidats de Lutte ouvrière !

Aux élections législatives des 12 et 19 juin, Lutte ouvrière présente des candidats dans toutes les circonscriptions de métropole et de l’île de la Réunion. Ces femmes et ces hommes, tous des travailleurs actifs ou retraités, se présentent pour affirmer que le camp des travailleurs doit se faire entendre, s’organiser et se battre pour défendre ses intérêts.

Illustration - votez pour les candidats de Lutte ouvrière !

Les questions les plus vitales pour les classes populaires, le pouvoir d’achat qui s’effondre parce que les prix s’envolent, la menace de perdre son emploi ou de plonger dans la précarité, la crainte de devoir partir avec une retraite amputée parce qu’on n’en peut plus, ne dépendent pas de l’élection de telle ou telle majorité parlementaire. Ces questions dépendent du rapport de force entre, d’un côté, les travailleurs et, de l’autre, la classe des capitalistes qui cherchent à augmenter leurs profits en toutes circonstances.

Augmenter les salaires, c’est dans les entreprises, dans un bras de fer avec les employeurs que cela se joue. Aucun député n’a jamais empêché un groupe capitaliste de fermer une usine, de supprimer des emplois ou de remplacer les emplois en CDI par des intérimaires. Même la fermeture de lits dans les hôpitaux résulte de la pression des banques sur le système de santé.

Dans une économie capitaliste en crise, avec la guerre en Ukraine qui dure, les budgets militaires en hausse, avec les marchés qui se ferment et les rivalités entre les grands groupes qui s’exacerbent, les attaques contre les classes populaires ne peuvent que s’intensifier. Pour les contrer, pour refuser de se laisser dépouiller, pour imposer son droit à l’existence, le monde du travail doit s’organiser, se regrouper, prendre confiance dans sa force collective.

Les politiciens de toutes les nuances, de la gauche à l’extrême droite, affirment que, si on les envoie à l’Assemblée nationale et qu’on installe leur chef de file à Matignon, ils prendront des mesures en faveur des classes populaires. Ce sont des menteurs et des marchands d’illusions car même s’ils étaient sincères, et ce n’est pas le cas, leurs lois ou leurs décrets se heurteraient aux vrais maîtres de la société, les capitalistes et les banquiers. La retraite à taux plein à 60 ans pour tous, les augmentations nécessaires des salaires et des pensions de 300, 400 ou 500 euros, et leur indexation sur la hausse des prix, un salaire minimum à 2 000 euros net par mois ne tomberont pas du ciel. Il faudra les imposer. Cela exigera une lutte acharnée, cela nécessitera d’instaurer un contrôle des travailleurs par en bas sur les comptes des entreprises, la fortune de leurs propriétaires et la marche de leurs affaires.

De telles luttes ne se décrètent pas. Elles ne semblent pas à l’ordre du jour mais elles peuvent surgir sans prévenir, comme l’a fait le mouvement des gilets jaunes, il est vital de les préparer. Voter pour les candidats de Lutte ouvrière, c’est préparer une véritable opposition de classe, c’est affirmer qu’elle ne viendra pas de l’Assemblée nationale mais des travailleurs mobilisés dans les entreprises et dans les quartiers populaires.

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