Ville de Grenoble : non au vol de jours de repos !29/09/20212021Journal/medias/journalnumero/images/2021/10/2774.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ville de Grenoble : non au vol de jours de repos !

Lundi 27 septembre, près de 170 travailleurs de la ville de Grenoble et du CCAS se sont rassemblés devant la mairie. Ils sont en grève pour s’opposer aux attaques dont ils sont la cible venant du maire Europe écologie-Les Verts, Éric Piolle, et de son conseil municipal Union de la gauche.

Entre les menaces de sanctions contre les bibliothécaires qui refusent de contrôler le passe sanitaire, la fermeture du self municipal du centre-ville, et l’augmentation du temps de travail par le vol de quatre jours de congés, ce ne sont pas les raisons qui manquent d’exprimer sa colère.

En ce qui concerne le self, pour améliorer les conditions de travail et de restauration de centaines de travailleurs, il suffirait de le maintenir ouvert en embauchant du personnel supplémentaire. Avec sa fermeture, la mairie fait payer aux agents les mesures d’austérité. Quant aux jours de congés que la ville de Grenoble veut supprimer, ils représentent l’équivalent de 50 emplois.

Pour se faire entendre, la majorité des grévistes présents ont décidé, collectivement, d’envahir le conseil municipal. C’est en scandant « La mairie, c’est nous ! » et « Non à la perte de nos jours de congés » que les travailleurs ont atteint les portes du conseil. Bien que l’équipe municipale ait choisi de les faire attendre, la détermination des grévistes a payé : après une heure à taper sur les vitres et les cloisons, une dizaine de travailleurs ont pu entrer pour dire leurs quatre vérités aux voleurs de congés réunis dans la pièce.

Le 5 octobre sera une nouvelle occasion de s’exprimer, dans les rues de Grenoble !

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