Réseau31 : vol de congés et augmentation du temps de travail29/09/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/09/P13-2_Reseau_31_de_Haute_Garonne_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C811%2C800%2C1261_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Réseau31 : vol de congés et augmentation du temps de travail

Après ceux de Toulouse et Muret Agglo avant les congés d’été, c’est au tour des travailleurs de Réseau31 de Haute-Garonne de subir l’offensive de leurs dirigeants, qui veulent mettre en œuvre la loi de réforme de la fonction publique programmant l’augmentation du temps de travail pour les fonctionnaires territoriaux.

Illustration - vol de congés et augmentation du temps de travail

Réseau31 est un syndicat mixte de l’eau et de l’assainissement créé par le conseil départemental de Haute-Garonne, regroupant le département, 250 communes et 30 groupements de communes, et qui comprend environ 350 salariés, fonctionnaires territoriaux, répartis dans une quinzaine de centres.

Jeudi 16 septembre, les salariés ont appris que la direction allait mettre en œuvre la fameuse loi : au programme, 22 minutes de travail en plus par jour, et une semaine de congés de quatre jours et des RTT en moins, et la disparition du mois offert pour le départ à la retraite, ainsi que l’obligation pour les salariés, s’ils sont malades pendant des jours de RTT, de les récupérer.

Les syndicats ont appelé à la grève lundi 20 septembre dans tous les centres, et à un rassemblement devant les bureaux où devait se tenir une réunion direction-syndicats. Plusieurs dizaines de travailleurs se sont rassemblés, pour montrer leur refus de cette aggravation de leurs conditions de travail. La direction a coupé court à l’entrevue, sans répondre sur le détail des mesures, et en renvoyant sa décision à une date ultérieure non encore fixée. On peut être sûr qu’elle va revenir à la charge, et les salariés se tiennent prêts à recommencer.

Les dirigeants des collectivités territoriales attaquent leurs salariés les uns après les autres. La logique est partout la même : faire travailler toujours plus pour gagner toujours aussi peu. C’est bien tous ensemble qu’il faudrait s’opposer à cette surexploitation programmée.

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