Fonderie de Bretagne : les travailleurs en colère27/05/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/05/2704.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fonderie de Bretagne : les travailleurs en colère

Les 380 salariés de la Fonderie de Bretagne (ex-SBFM) étaient sous le choc après les révélations du Canard Enchainé sur les intentions du groupe Renault connues le 20 mai.

Renault envisagerait la fermeture de quatre sites, dont la Fonderie qui appartient au groupe. Les travailleurs étaient d’autant plus surpris qu’une ligne de production détruite par un incendie en mai 2019, remise à neuf, venait de reprendre son activité.

Réunis en assemblée générale lundi matin 25 mai, les ouvriers ont décidé de mettre l’usine à l’arrêt. Comme le dit l’un d’entre eux, « l’annonce a été une secousse, c’est la suite de notre vie qui est en jeu ». Des équipes se relayent à l’entrée de la fonderie pour rester sur place 24 heures sur 24. Les travailleurs attendent les réactions des autres salariés de Renault et ne se font pas d’illusion sur l’action de l’État. Le ministre Le Maire vient en effet de déclarer que le gouvernement ne s’opposerait pas à la fermeture de sites.

Bien conscients qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur leur détermination, les travailleurs de la Fonderie de Bretagne poursuivaient leur action en comptant aussi sur la solidarité des autres salariés du groupe.

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