SNCF – Villeneuve Saint-Georges : les cheminots réclament leur dû20/03/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/03/2642.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF – Villeneuve Saint-Georges : les cheminots réclament leur dû

Le technicentre de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, est chargé de l’entretien et de la réparation des trains.

Il y a un an, les 70 cheminots de la Manœuvre train, secteur chargé des TER et Intercités, avaient obtenu une augmentation de 20 euros par mois de leur prime de manœuvre. Mais la direction s’était bien gardée de l’étendre à l’autre secteur, la Manœuvre moteur, distinct géographiquement et chargé des locomotives, des trains de fret et de banlieue.

Quand ce secteur l’a appris en février, la messagerie a fonctionné. Cela a débouché sur des assemblées deux samedis de suite, les 2 et 9 mars, où 15 puis 27 cheminots sur les 70 du secteur se sont alors réunis en présence des syndicats, à condition que ceux-ci respectent les volontés et la délégation choisie en assemblée. Les cheminots ont tous fait le même constat : au-delà des primes, il manque 400 à 500 euros par mois et une dizaine d’embauches. En effet la polyvalence instaurée par la direction se traduit par une multiplication insupportable des fonctions de sécurité de chaque agent. Une demande de concertation immédiate (DCI), obligatoire avant le dépôt d’un préavis de grève, a été posée par les syndicats. Ils seront reçus le 21 mars, accompagnés de six agents.

La direction, inquiète, a cédé sur la prime. Elle a subitement découvert qu’il s’agissait d’une erreur d’écriture et d’un malentendu : l’augmentation de la prime était donc généralisée à tous, avec effet rétroactif depuis un an. De plus, cette prime serait dorénavant attribuée quel que soit le poste tenu.

C’est loin d’être suffisant, mais c’est un premier résultat de la mobilisation collective.

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