Arrêts de travail non utilisés : malades mais présents05/12/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/12/2627.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Arrêts de travail non utilisés : malades mais présents

On sait qu’il existe une pression permanente pour stigmatiser l’absentéisme. Cet absentéisme augmente notamment parce qu’il y a de plus en plus de seniors au travail, du fait du recul de l’âge de la retraite, et parce que les conditions de travail vont souvent en empirant.

Mais en fait, un grand nombre de travailleurs vont dans leur entreprise bien qu’ils soient malades, pour ne pas se faire mal voir et quelquefois par crainte d’être licenciés.

Un groupe d’assurance parmi les plus importants, Malakoff-Médéric, vient de publier une étude sur les arrêts maladies prescrits par des médecins mais non utilisés, soit en partie, soit pas du tout. Ainsi 23 % des salariés renoncent à leur arrêt maladie, 15 % totalement et 8 % en partie. Ce nombre va en augmentant : ils étaient 19 % en 2016.

Parmi eux un grand nombre déclarent regretter ce renoncement à leur arrêt maladie, car la maladie a duré plus longtemps que prévu, ou encore ils ont subi une rechute.

Ces chiffres sont révélateurs de la situation réelle au travail : de plus en plus dure et de plus en plus contraignante. On doit aller au travail pour vivre, mais trop souvent on y laisse sa santé.

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