Hôpitaux psychiatriques : en manif pour les repos10/10/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/10/P15_manif_8_oct_C_Serge_DIgnazio.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux psychiatriques : en manif pour les repos

Mardi 9 octobre, après s’être rassemblés à l’hôpital Sainte-Anne de Paris, environ cent cinquante manifestants du futur groupe hospitalier psychiatrique parisien (GHU) sont allés rejoindre la manifestation interprofessionnelle.

Illustration - en manif pour les repos

Là, leur cortège a dépassé les cinq cent personnes, avec le renfort d’autres hospitaliers et travailleurs de la santé.

La banderole de tête intitulée « Hôpital en souffrance » portait les noms de plusieurs autres hôpitaux du pays récemment mobilisés. Les slogans comme les pancartes dénonçaient le surmenage et le mépris du travail accompli, exprimaient le refus de perdre des jours de repos pour pallier le manque d’effectif : « Nos repos, ils sont à nous », « GHU en psychiatrie : travailler plus pour soigner moins ». Certains portaient des brassards « En lutte ». Des drapeaux portant leur sigle avaient été fournis par des syndicats mais beaucoup de blouses blanches aussi arboraient les initiales PPU et la lettre grecque « psi » adoptées par le collectif tissé autour de la page Facebook Psychiatrie parisienne unifiée ».

En ce qui concerne le plan de la direction du groupement hospitalier visant à supprimer des jours de RTT et d’autres repos, il n’est plus question de prétendues négociations. Le directeur, n’ayant pas obtenu de signatures syndicales, vient de changer de tactique. Alors que depuis le début il avait le pouvoir de décider seul, il l’a fait mercredi 3 octobre, en republiant son plan sous forme d’arrêté, essayant de faire croire que dorénavant il est gravé dans le marbre. En tout cas, les manifestants venus le 9 octobre ont montré que cela ne les arrête pas.

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