Elm Leblanc – Drancy : salaires, une fausse note dans l’harmonie30/11/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/11/2522.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Elm Leblanc – Drancy : salaires, une fausse note dans l’harmonie

Lors de la réunion du comité d’établissement d’Elm à Drancy en Seine-Saint-Denis, le 17 ­novembre, la direction a annoncé que les primes dites variables (équipe, panier, habillage, assiduité) ne seront pas payées en décembre, sous prétexte d’harmonisation des fiches de paie avec celles du groupe Bosch dont Elm fait partie.

Au 1er janvier 2017, Bosch France va appliquer un nouveau système informatique pour tous les sites du pays, permettant d’établir une feuille de paie simplifiée. Pour cela les compteurs sont remis à zéro en ne payant pas les éléments variables de décembre 2016. Les sommes manquantes sur la feuille de paie de décembre peuvent aller jusqu’à 180 euros net, pour les travailleurs en équipe, la direction de son côté, réalisant ainsi une économie, dérisoire pour elle, de quelque 20 000 euros.

« Harmoniser » dit la direction. Alors qu’elle le fasse vraiment en passant la prime d’habillage de 55 centimes par jour à Elm aux 3 euros par jour de Bosch ; en accordant aux salariés d’Elm la même prime d’intéressement qu’à ceux de Bosch, soit 2 500 euros pour 2016 et, surtout, en augmentant les salaires Elm qui sont parmi les plus bas du groupe Bosch France !

Pendant une semaine, les discussions sont allées bon train dans l’usine. Au cours d’une réunion organisée par le directeur de production jeudi 24 novembre, ce dernier a confirmé que ce qui ne serait pas payé en décembre ne sera pas rattrapé en janvier. Décembre, le mois des fêtes de fin d’année, sera donc celui d’un salaire en baisse.

Si les travailleurs n’ont pas décidé jusqu’ici de débrayer comme le proposait la CGT, le mécontentement existe et pour faire reculer la direction, il faudra qu’il s’exprime au plus vite.

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