Urssaf – Île-de-France : Une journée de grève qui comptera26/09/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/09/une2356.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Urssaf – Île-de-France : Une journée de grève qui comptera

Mardi 24 septembre, plus de 1 100 salariés de l'Urssaf-Ile-de-France ont fait grève pour protester contre les projets de la direction.

Suite à la fusion des deux Urssaf de Paris et de la Seine-et-Marne début 2013, la direction a décidé de dénoncer tous les accords RTT, horaires variables et usages. Concrètement, pour les salariés, cela signifie la suppression de trois journées de congé dites complémentaires, beaucoup moins de souplesse sur les horaires de travail et la pause déjeuner, cinq jours RTT imposés par l'employeur, des RTT de plus en plus difficiles à prendre, etc. De telles attaques n'allaient pas rester sans réaction.

Une première journée de grève s'est déroulée fin juin, suivie par plus de 600 grévistes. Puis une pétition à l'initiative de la quasi-totalité des syndicats a circulé cet été, recueillant plus de 1 700 signatures – soit au moins les 2/3 des présents. Mais comme la direction ne lâchait rien, les syndicats CGT et FO ont appelé à une nouvelle journée de grève.

Ainsi, mardi matin, plus de 500 salariés sont allés au siège interpeller la direction. Ils se sont invités au conseil d'administration, où ils ont fait entendre leur ras-le-bol. L'ambiance était particulièrement dynamique, les interventions du directeur systématiquement huées par l'assistance.

En assemblée générale a été voté le principe d'aller à une réunion que la direction avait annulée quelques jours plus tôt, avec comme préalable qu'elle renonce à prendre les trois journées complémentaires. Parallèlement, plus de 200 salariés sont allés à l'Acoss, organisme de tutelle des Urssaf, et à ce titre courroie de transmission de la politique du gouvernement.

Pour l'instant, le fait est qu'à l'Acoss comme à l'Urssaf, les directions ont refusé de lâcher la moindre compensation. Si bien que lors de la deuxième assemblée générale, qui a réuni encore plus de 200 grévistes, a été voté le principe d'une nouvelle journée de mobilisation courant octobre, au moment de la pointe trimestrielle – période traditionnellement chargée dans les Urssaf. D'ici là, des assemblées vont se tenir sur tous les sites afin de maintenir la pression.

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