Lutte ouvrière en lice aux municipales

Lutte ouvrière a présenté ce vendredi ses têtes de liste pour les municipales. Un moyen pour le parti de mobiliser les travailleurs.

"Nous voulons faire entendre le camp des travailleurs lors de ces élections." Rémy Bazzali, tête de la liste centrale de Lutte ouvrière à Marseille, présente, ce vendredi, l'objectif de la campagne muncipale de son parti. Cette année le nouveau mode de scrutin à Marseille les oblige à présenter, en plus des trois listes de secteurs, des 2-3, 13-14 et 15-16, une liste pour la mairie centrale. En tout, ils sont 113 travailleurs en activité, au chômage ou à la retraite à se présenter à Marseille.

Le but de leur campagne est clair : bénéficier de l'effervescence des élections municipales pour mobiliser les travailleurs. "On milite toute l'année, mais on veut participer à ces élections pour faire entendre nos voix et apparaître un peu dans les médias", explique Isabelle Bonnet, tête de liste des 2e et 3e arrondissements et enseignante.

Les candidats ne proposent pas de programme local car pour ces militants "les élections ne changent rien". Mais elles permettent de dire clairement leur refus de la dégradation des conditions de vie et de travail et de la montée du nationalisme. "On veut aussi rappeler aux travailleurs que nous n'avons pas besoin des patrons, ce sont eux qui ont besoin de nous", affirme Annabel Ros, téléconseillère et deuxième de la liste 15-16. "On veut un avenir où ce sont les besoins collectifs qui régissent tout et où ce sont les travailleurs eux-mêmes qui dirigent la société, car ce sont ceux qui la font fonctionner", insiste Nathalie Malhole, secrétaire médicale à la Timone et candidate.

Eva Janus.