Italie - Une opposition dans le Parti de la Refondation communiste engagé dans le soutien au gouvernement01/11/19961996Lutte de Classe/medias/mensuelnumero/images/1996/11/23.jpg.484x700_q85_box-27%2C0%2C2451%2C3504_crop_detail.jpg

Italie - Une opposition dans le Parti de la Refondation communiste engagé dans le soutien au gouvernement

Il y a maintenant six mois que, aux élections italiennes du 21 avril, la coalition de gauche dite de "l'Olivier" remportait la victoire sur son adversaire de droite, entraînant l'installation du gouvernement Prodi. Ces six mois ont permis d'apprécier dans quelle mesure celui-ci pouvait bénéficier, sur sa gauche, de l'appui de la fraction de l'ancien Parti communiste italien ayant gardé l'appellation communiste : le PRC ou Parti de la Refondation communiste. Et ce soutien ne lui a pas fait défaut, en particulier pour faire accepter la politique d'austérité que la bourgeoisie italienne attend du gouvernement Prodi.

Pour son congrès du mois de décembre 1996, cette politique du PRC est mise en discussion par un texte d'opposition.

"Accord technique"... et soutien politique

Il faut rappeler que la coalition de l'Olivier est constituée essentiellement de l'ex-Parti communiste devenu le PDS (Parti démocratique de la gauche), des Verts et du Parti populaire, c'est-à-dire la fraction de l'ancienne Démocratie chrétienne qui, avec Prodi, a choisi l'alliance avec la gauche. Le Parti de la Refondation communiste, lui, ne fait pas partie de cette alliance et s'est présenté aux élections du 21 avril sous son propre programme. Mais il n'en avait pas moins conclu avec l'Olivier un accord électoral de partage des circonscriptions, appelant donc à voter dans la plus grande partie de celles-ci pour les candidats de l'Olivier, et l'Olivier appelant à voter pour le PRC dans les circonscriptions laissées à celui-ci.

Pour faire accepter à leurs propres militants un tel accord électoral, les dirigeants du PRC avaient d'abord déclaré qu'il avait un caractère seulement "technique", motivé par le système électoral majoritaire à un tour adopté pour l'élection des trois quarts des députés : mettre en concurrence dans ces circonscriptions un candidat du PRC et un candidat de l'Olivier aurait signifié dans bien des cas faciliter l'élection d'un candidat de la droite. Mais les élections passées, et l'appoint des députés du PRC s'avérant nécessaire pour donner une majorité parlementaire à Prodi, cet appoint n'a pas fait défaut et il est devenu de plus en plus clair que l'accord n'était pas technique mais bien politique : tout en restant extérieur au gouvernement Prodi, et en n'exigeant pas de ministres, le PRC apporterait à celui-ci son soutien.

Il était pourtant on ne peut plus clair, dès le début, que l'installation du gouvernement Prodi était vue par le patronat italien comme une aubaine. Appuyé sur une majorité de gauche, bénéficiant du préjugé favorable des confédérations syndicales, ce gouvernement pouvait être l'occasion de faire accepter sans heurt, par la classe ouvrière, toute une série d'exigences patronales. Le fait que ce gouvernement soit dépendant, sur sa gauche, du vote des représentants de Refondation communiste n'inquiétait pas trop le patronat, ni la Bourse, ni les marchés monétaires qui ont vu dans l'arrivée de Prodi au gouvernement un motif pour faire remonter le cours de la lire. Les six mois qui viennent de s'écouler leur ont donné raison.

Le PRC avait bien, au cours de sa campagne électorale, présenté un programme visant à le distinguer un peu de l'Olivier. Il s'agissait, selon ses termes, de dix points censés être "une thérapie de choc pour les cent premiers jours de la législature" mais faits de promesses vagues et générales, sans engagement bien précis. Les élections passées, même ce programme a été oublié et le PRC s'est bien gardé d'en faire une exigence lorsqu'il s'est agi de donner son soutien au gouvernement Prodi. Le secrétaire du PRC, Fausto Bertinotti, s'est contenté en la matière de quelques mises en scène visant à démontrer à son électorat qu'il n'oublie pas complètement de faire valoir ses intérêts.

Des coquetteries, mais un soutien assuré

Bertinotti a ainsi fait monter quelque peu les enchères, au mois de juillet, lorsqu'il a voté contre un premier projet de "Document de programmation économique et financière" présenté par le gouvernement. Celui-ci prévoyait de prendre en compte, pour la revalorisation des salaires dans le cadre des contrats collectifs, un taux d'inflation programmée de 2,5 %, alors que de précédents contrats avaient été renouvelés sur la base de 3 %. Au terme d'une négociation avec le PRC, Prodi s'est dit prêt à corriger ce taux et à aller jusqu'à 3 %... moyennant quoi le vote des députés du PRC à ce programme économique du gouvernement a été acquis. Ce 0,5 % de plus suffisait à faire changer d'avis le PRC, et il n'était même plus question d'une des seules promesses un peu précises faites par lui au cours de la campagne électorale : la remise en place d'une échelle mobile des salaires protégeant ceux- ci contre l'inflation, indexation supprimée depuis 1993 par un accord avec les directions syndicales.

On a pu aussi juger de l'attitude du PRC en ce début d'automne, avec la mise en discussion de la loi de Finances de 1997 au parlement. Là aussi, la coalition gouvernementale en a discuté les termes avec Bertinotti, en tant que membre de la majorité parlementaire. Il en est sorti un budget d'austérité marqué, en particulier, par l'importance de nouveaux impôts. L'un, dit "taxe sur l'Europe", qui pèsera sur tous les revenus, est justifié selon le gouvernement par la nécessité de réduire le déficit de l'État à moins de 3 % du produit intérieur brut comme l'exige le traité de Maastricht pour permettre à l'Italie de participer à la mise en place de la monnaie unique. A tout cela le PRC a donné son aval. Tout au plus Bertinotti peut-il prétendre qu'il a évité pire : ainsi, pour cette loi de Finances 1997, on avait d'abord parlé de réduire les dépenses par la diminution des retraites et par de nouveaux "tickets modérateurs" sur les dépenses médicales. Le PRC s'y est déclaré opposé... et l'on a opté plutôt pour de nouveaux impôts, qui pèseront en fait tout autant sur les classes populaires.

Aux mesures introduites par voie législative s'ajoutent d'ailleurs d'autres mesures résultant de négociations entre patronat et syndicats avec l'aval du gouvernement. Ainsi un "pacte pour l'emploi" signé en septembre prévoit tout à la fois le lancement de grands travaux et des mesures de déréglementation du travail : relance de l'apprentissage, travail intérimaire, et surtout "contrats de zone" prévoyant, sous prétexte de favoriser l'emploi dans les zones de fort chômage, que le patronat puisse y embaucher à des salaires plus bas qu'ailleurs, à quoi s'ajoutent des mesures d'exemption de charges pour les patrons qui créeront des emplois dans les régions du sud. Ce "pacte pour l'emploi" signifie entre autres des milliards versés par l'État dans les caisses du grand patronat. Le PRC a pu le désapprouver, dans la mesure où pour le lancer personne ne lui demandait son vote. Mais qui peut ignorer qu'il émane d'un gouvernement auquel Bertinotti a voté la confiance ?

C'est grâce à ce type de simulacre d'opposition que le PRC compte, apparemment, donner le change à ses militants et à la classe ouvrière, et tenter de démontrer à celle-ci qu'il reste son avocat au sein de la majorité parlementaire. Il n'est pas sûr qu'il puisse entretenir cette illusion longtemps, notamment lorsque la classe ouvrière commencera à sentir réellement, dans ses conditions de vie et de travail, l'effet des mesures du gouvernement Prodi. Le mécontentement social est certainement important, comme l'ont montré, le 27 septembre, le succès de la journée de grève des métallurgistes pour le renouvellement de leur contrat collectif... et le fait que malgré leur politique collaborationniste les confédérations de la métallurgie se soient senties obligées d'appeler à une telle journée, puis de prévoir encore un calendrier d'agitation.

Enfin, il faut ajouter qu'il ne manque pas d'oppositions, à droite de l'échiquier politique, pour tenter de tirer profit de cette situation où l'ensemble de la gauche s'engage dans le soutien à une politique anti-ouvrière qui ne manquera pas d'entraîner un profond mécontentement. On l'a vu lorsque la Ligue du Nord d'Umberto Bossi a organisé à la mi-septembre des manifestations en faveur de la "sécession" du nord de l'Italie. Le mécontentement contre les impôts imposés par l'État central est depuis longtemps pour Bossi un terrain de démagogie privilégié sur lequel il cherche à dévier le mécontentement pour l'exploiter en sa faveur. Mais on a vu aussi au même moment une importante contre-manifestation à Milan, émanant de l'Alliance nationale de Gianfranco Fini, c'est-à-dire l'ex-parti néo-fasciste, protestant contre le sécessionnisme de Bossi au nom du nationalisme italien. Le plus frappant, au moment où ces forces de droite entraient ainsi en concurrence ouverte pour exploiter la situation, était l'absence de la gauche, trop occupée aux jeux gouvernementaux pour donner une réponse dans la rue.

L'opposition à la ligne de Bertinotti

Pour le prochain congrès du PRC, et face au texte majoritaire présenté par les deux principaux dirigeants du parti, Bertinotti et Cossutta, un texte a été présenté, qui se prononce "contre le gouvernement Prodi et pour le retour de Refondation communiste à l'opposition". Il est signé d'une minorité du Comité politique national l'organisme dirigeant du parti , dont essentiellement des militants liés au Secrétariat unifié de la Quatrième Internationale comme Livio Maitan, ou des militants trotskystes en opposition avec celui-ci comme ceux du groupe Proposta, Franco Grisolia et Marco Ferrando, mais aussi un opposant non- trotskyste, Giovanni Bacciardi. Si l'on se réfère à des votes précédents, notamment lorsqu'en 1994, déjà, le PRC avait eu à se déterminer sur une éventuelle participation au gouvernement, ce texte pourrait recueillir 10 à 15 % des voix des militants. S'il en recueillait plus, ce serait le témoignage d'un malaise croissant dans les rangs du parti, envers la politique de soutien à Prodi choisie par la direction.

Nous ne discuterons pas ici les raisons pour lesquelles on retrouve aujourd'hui dans les rangs du PRC bon nombre de militants venus des anciennes organisations d'extrême gauche, entre autres les militants venus de la section italienne du Secrétariat unifié de la Quatrième Internationale. C'est là le témoignage de la décomposition presque totale de ces organisations, une décomposition telle qu'à un certain moment ces militants n'ont pas vu d'autre issue que l'adhésion à cet avatar de l'ancien Parti communiste qu'est le PRC, au nom d'une politique d'"entrisme" plus ou moins formulée. Il y aurait bien sûr une analyse à faire et un bilan à tirer des faiblesses politiques qui ont conduit à cette décomposition organisationnelle d'une extrême gauche qui avait pourtant réussi à regrouper un nombre non négligeable de militants.

Cela étant, c'est bien le moins en effet, au moment où un parti à la direction duquel ils appartiennent s'engage dans un soutien de plus en plus appuyé à un gouvernement bourgeois, que ces camarades prennent position contre cette orientation. Il est en effet indispensable de permettre aux militants du PRC que celle-ci met mal à l'aise, de l'exprimer. Et il est de toute façon indispensable, face à la politique de collaboration de classe suivie par la direction du PRC, d'indiquer qu'il existe des militants qui proposent à la classe ouvrière une autre politique, fondée sur la lutte de classe et cherchant à ouvrir des perspectives révolutionnaires. Il est indispensable de le faire, non seulement à l'intention des militants du PRC, mais à l'adresse de toute la classe ouvrière.

Malheureusement, la perspective ouverte par ces camarades, telle que la reflète ce texte d'opposition, ne répond pas à cette nécessité, ou en tout cas bien incomplètement.

Il ne suffit pas en effet de déclarer que le PRC doit cesser de soutenir le gouvernement Prodi. C'est un choix que Bertinotti lui-même peut finir par faire, car plus le temps passera, plus le coût de la politique d'austérité se fera sentir pour les masses populaires et plus il deviendra difficile pour les militants du PRC d'assumer cette politique face aux travailleurs. On a vu ainsi en France le PCF, après trois ans de participation gouvernementale sous la présidence de Mitterrand, choisir à l'été 1984 de retirer ses ministres. Mais il ne s'agissait pour lui que de tenter de sauvegarder ses intérêts électoraux par le retour à une opposition au moins de façade, et nullement bien évidemment de rompre avec sa politique fondamentalement réformiste pour proposer une perspective de lutte de classe.

Pas plus que pour le PCF, on ne peut imaginer que la direction du PRC, même si elle faisait le choix du retour à l'opposition, adopterait pour autant une perspective révolutionnaire, car il s'agit d'une direction fondamentalement réformiste et électoraliste. Mais ce serait une raison de plus pour que les militants révolutionnaires adhérant à ce parti ne se déclarent pas seulement en opposition avec les choix actuels de la direction du PRC, mais mettent en avant clairement la politique qu'il serait indispensable de mener aujourd'hui, non seulement du point de vue du parti, mais du point de vue des intérêts de l'ensemble de la classe ouvrière.

On a malheureusement du mal à trouver une réponse à cette question dans ce texte. Il propose ainsi "la relance des luttes et des mouvements de masse", ou bien de "construire un mouvement de lutte contre les privatisations", de proposer "une bataille générale du monde du travail qui unifie le thème du salaire et de la réduction d'horaire". On trouve aussi l'idée "de proposer de garantir un salaire pour les chômeurs en quête de travail, comme terrain unifiant de mobilisation et de lutte à partir du Mezzogiorno", tout cela débouchant sur la perspective de "la reconstruction d'un bloc social anticapitaliste". Mais on ne trouve pas en fait dans ce catalogue quelle devrait être aujourd'hui la réponse de la classe ouvrière à la crise, à l'offensive incessante de la bourgeoisie contre ses conditions de travail et de vie. On y trouve encore moins la formulation d'une perspective révolutionnaire, aujourd'hui, pour la transformation de la société et le communisme que le PRC continue pourtant de revendiquer dans son titre. Tout au plus trouve-t-on l'idée que le PRC devrait "définir un projet de renversement du capitalisme", "reproposer dans toute leur densité théorique et pratique les thèmes de la rupture révolutionnaire dans l'Occident développé et du communisme comme perspective historique actuelle". Même si l'on passe sur le verbiage que comportent de telles phrases, il reste que le texte demande que le PRC définisse cette "perspective historique"... mais ne le fait pas lui-même.

Le problème n'est pas le texte en soi, et il ne s'agit pas pour nous de nous livrer à une polémique sur tous les termes mis sur le papier par des camarades militant dans un pays et dans un parti qu'ils connaissent évidemment mieux que nous. Mais un texte traduit, bien sûr plus ou moins fidèlement, la perspective dans laquelle militent ceux qui le défendent. Il est évident notamment que bien des choses ne s'y trouvent pas, tout simplement parce qu'il s'agit d'un texte de compromis. Par exemple, s'il propose que le PRC sorte de la majorité de gouvernement, il ne met nullement en question le pacte de désistement établi entre le PRC et le PDS pour les élections, et dont le soutien au gouvernement Prodi n'était que la suite logique. La raison en est sans doute que des militants comme Livio Maitan ou Giovanni Bacciardi, signataires du texte, étaient en fait d'accord avec cette politique de désistement "pour battre la droite", et que les militants qui la critiquaient Franco Grisolia et Marco Ferrando ont donc été contraints, pour parvenir à un texte commun, de n'en pas parler.

Chercher à construire une direction révolutionnaire... ou être les conseilleurs du PRC ?

Cette absence est significative. Avec d'autres, elle traduit un fait plus fondamental et qui est qu'une grande partie des signataires du texte, en réalité, ne se proposent nullement la construction d'une direction révolutionnaire et semblent voir leur avenir, pour une période indéterminée, au sein du PRC où ils joueraient le rôle de critiques ou de conseilleurs de gauche.

Bien sûr, il est juste de s'adresser aux militants d'un parti comme le PRC, qui ont rejoint celui-ci en 1991 parce qu'il s'opposait à l'abandon de l'étiquette communiste par la majorité de l'ancien PC, devenu le PDS. Ce sont, pour beaucoup d'entre eux, des militants ouvriers, qui ont manifesté par cette adhésion qu'ils se considéraient encore comme des partisans du communisme, fût-ce d'une façon confuse. Il se trouve que les militants trotskystes aujourd'hui membres de la direction du PRC, quoi qu'on puisse penser de leur parcours antérieur, ont maintenant une occasion de s'adresser à l'ensemble de ce parti, et ils doivent le faire. On comprend aussi que s'ils s'adressent à ce parti, de l'intérieur, ils le fassent dans le respect des formes qu'impose le fait d'appartenir à un tel parti. Mais cela n'implique pas pour autant de faire des concessions sur les idées, et de noyer les quelques références à une politique de lutte de classe dans un verbiage destiné à être mieux accepté de quelques cadres ou intellectuels crypto-staliniens.

A travers les militants ouvriers du PRC, c'est à l'ensemble de la classe ouvrière qu'il s'agirait de s'adresser pour tenter de dessiner une perspective révolutionnaire d'une façon qui soit la plus claire et concrète possible pour l'ensemble des travailleurs. L'absence de cette perspective traduit le fait que les signataires du texte étaient sans doute plus préoccupés de trouver des compromis entre eux, et de se ménager un avenir dans les rangs du PRC, que de dessiner réellement une perspective politique pour la classe ouvrière.

Sans doute, le faire n'impliquerait pas nécessairement de sortir du PRC, mais il impliquerait au moins d'être prêts à le faire le jour où il s'avérerait impossible de défendre une telle politique dans ses rangs. On peut douter que les signataires du texte y soient vraiment prêts, lorsqu'on voit que celui-ci traduit en fait bien plus des préoccupations d'appareil qu'une volonté de s'adresser, fût-ce pour l'instant par le biais du PRC, à l'ensemble des travailleurs. Cette attitude, qui n'a rien d'étonnant s'agissant de certains opposants que l'on pourrait plutôt considérer comme des staliniens de gauche, n'est pas celle que l'on serait en droit d'attendre de militants trotskystes.

Être en mesure de proposer une alternative à la politique de collaboration de classe de Bertinotti, de donner à l'opposition à la politique d'austérité de la bourgeoisie un caractère d'opposition de classe, dans les entreprises et dans la rue, d'ouvrir à terme une perspective révolutionnaire, c'est à cette tâche que devront pourtant répondre dans la période qui vient tous ceux qui, dans la classe ouvrière italienne, adhérents ou non du PRC, veulent se faire réellement l'expression de ses intérêts et de ses aspirations. C'est une tâche qu'on ne peut séparer de la perspective de la construction d'un parti ouvrier révolutionnaire, militant sous son propre drapeau, devant l'ensemble de la classe ouvrière.

Nombre de militants de l'actuelle opposition interne du PRC en auraient certainement le désir sincère. Mais, à en juger par son texte, il faut constater qu'en tant que telle cette opposition ne s'y prépare guère, ni organisationnellement ni politiquement. (25 octobre 1996)

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