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Où va le Parti communiste ?
À la dernière présidentielle comme à celle de 2012, le Parti communiste s’est effacé en soutenant Jean-Luc Mélenchon, cette fois après une valse-hésitation. Il est faible de dire qu’il n’a pas été payé de retour, puisque lors des législatives le mouvement France insoumise a présenté des candidats contre les siens, y compris là où le PCF disposait de députés sortants, sauf dans deux circonscriptions, celles de députés qui avaient parrainé la candidature de Mélenchon. Il faut y ajouter le soutien apporté par la France insoumise à l’ancienne secrétaire générale du PCF Marie-George Buffet, avec laquelle Mélenchon avait participé au gouvernement Jospin et qui s’était ralliée à lui depuis des mois.
Cet effacement du Parti communiste n’est pas inédit, tant ce parti se place depuis des décennies dans la perspective d’une union de la gauche présentée comme la nécessaire et incontournable condition de tout projet politique progressiste. Aujourd’hui, le PCF est même un ardent défenseur d’un front républicain qui, au motif d’empêcher la victoire d’un candidat du Front national, consiste à faire voter au second tour pour des candidats se réclamant ouvertement du camp patronal et d’idées réactionnaires, Chirac en 2002, Xavier Bertrand et Christian Estrosi aux régionales de 2015, et enfin Macron. Cela en dit long sur le cheminement de ce parti, né en 1920 sous la poussée de la vague révolutionnaire partie de Russie en 1917.
Un parti qui n’est plus communiste depuis des décennies
En tant qu’outil d’émancipation de la classe ouvrière, l’acte de décès du PC a été enregistré au début des années 1930, avec celui de l’Internationale communiste dont il était devenu l’instrument docile. C’est la conclusion à laquelle était parvenue Trotsky en 1933, en raison de la politique menée par cette organisation face à la montée du péril nazi, qui annonçait l’anéantissement de toutes les conquêtes et des organisations de la classe ouvrière, puis en raison de l’incapacité de ses dirigeants à comprendre, même a posteriori, l’impasse criminelle dans laquelle ils avaient engagé les travailleurs.
Et c’est en raison de cette crise historique de la direction du prolétariat que Trotsky avait proclamé la nécessité de reconstruire de nouvelles organisations communistes, révolutionnaires, internationalistes, à même de renouer avec le capital militant et avec les expériences des générations qui avaient précédé la contre-révolution politique dont Staline était le porte-parole et le principal artisan. La fondation de la IVe Internationale en 1938 lui permit de lever ce drapeau, tandis que le monde capitaliste s’apprêtait à précipiter de nouveau l’humanité tout entière dans la barbarie.
Mais dans aucun pays le courant trotskyste n’a jusqu’à ce jour réussi à sortir de son relatif isolement et à reconstruire plus qu’un embryon de ce qui pourrait être à l’avenir un tel parti et une telle internationale.
Comme dans plusieurs pays d’Europe occidentale, le Parti communiste est demeuré la principale force organisée dans la classe ouvrière, défendant, par sa seule existence, la perspective d’une société communiste. Mais sa dégénérescence politique n’a cessé de s’approfondir. Jadis capable de transmettre et d’entretenir une conscience et même une fierté de classe, ses militants ont ensuite porté une vision déformée de celles-ci, avant de transmettre une bonne partie des idées et les valeurs de la bourgeoisie au sein même de la classe ouvrière.
Ainsi a-t-on vu, au cours des années 1930, le PC passer d’une dénonciation sectaire et stérile de la social-démocratie, présentée comme le « frère jumeau du fascisme », à une politique dont l’objectif était de convaincre les travailleurs que leur bourgeoisie, leurs patrons, leurs généraux étaient des démocrates et leurs meilleurs alliés pour combattre ce même fascisme. Il en alla de même dans les colonies, où le PC tourna le dos aux aspirations des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Ce faisant, il sabordait toute possibilité pour le mouvement ouvrier d’Europe de s’adresser aux peuples colonisés et de s’allier à eux contre la domination impérialiste. Il préparait le terrain aux nationalistes bourgeois qui se hisseront au pouvoir dans la période suivante.
Ces revirements successifs aboutirent au milieu des années 1930 à la construction du Front populaire avec la SFIO et le Parti radical, à l’aide duquel, comme l’écrit Trotsky « la grande bourgeoisie entretenait les espoirs de la petite bourgeoisie en une amélioration progressive et pacifique de sa situation ». Cela fut accompagné par le vote des crédits militaires au Parlement, la célébration de Jeanne d’Arc, ou encore la substitution du drapeau tricolore au drapeau rouge et de la Marseillaise à l’Internationale.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, cette politique franchit un nouveau palier, avec l’intégration à la Résistance sous la direction de De Gaulle. Celui-ci avait besoin des militants ouvriers du Parti communiste pour éviter que la situation révolutionnaire que pouvait créer la guerre ne soit dommageable pour les intérêts de la grande bourgeoisie et pour son empire colonial.
De 1944 à 1947, le PC et ses ministres furent de fidèles exécutants de cette politique, relayant dans les ateliers et jusqu’au fond des mines la « bataille de la production » annoncée par son secrétaire général et ministre d’État, Maurice Thorez. Toute contestation était brisée au nom du redressement de la France, présenté comme une façon de faire pièce à l’influence et à la domination du capitalisme et des trusts américains. Dans les colonies, cela fit du PC le complice des premiers massacres de masse qui annonçaient, en Algérie, à Madagascar et en Indochine, les sales guerres de l’impérialisme français.
Un parti qui a lié son sort à celui du Parti socialiste
Cela dura jusqu’à ce que cette même bourgeoisie n’ait plus besoin du PC et, à la faveur du début de la guerre froide, le chasse du gouvernement, l’éloignant durablement de la mangeoire gouvernementale mais aussi l’isolant des autres forces politiques.
Pour rompre cet isolement, les dirigeants du PCF se tournèrent par la suite vers la SFIO et tous ceux qu’ils pouvaient présenter comme les représentants des « forces de progrès » face au camp de la réaction ou du conservatisme. Ils ne parlaient plus de lutte de classe ou de rapports de force que pour montrer à leurs interlocuteurs qu’eux seuls pouvaient mobiliser une fraction significative de la classe ouvrière, et qu’ils étaient donc indispensables à leur propre stratégie de conquête électorale. En 1956, tandis que la guerre d’Algérie faisait déjà rage et que les tortionnaires de l’armée étaient à l’œuvre, le PC présenta le socialiste Guy Mollet comme un partisan de la paix. Puis ses députés lui votèrent les pleins pouvoirs qu’il demandait.
Après 1958, le PC présenta le pouvoir de De Gaulle comme un régime autoritaire, voire fascisant : cela devait justifier son ralliement à Mitterrand, pas encore socialiste, lors de l’élection présidentielle de 1965. Ce même Mitterrand qui, quelques années à peine plus tôt, avait été ministre de l’Intérieur, ministre des Colonies, ministre de la Justice et, à ce titre, avait été le complice de la torture, puis de l’exécution de plusieurs militants communistes en Algérie.
C’est dans cette période-là, lorsque son poids militant, le dévouement de ses militants et son crédit étaient au plus haut parmi les travailleurs, que le Parti communiste a distillé avec le plus de vigueur et de façon la plus profonde le poison du réformisme, de l’électoralisme et du nationalisme. Ses relations avec la direction de la CGT et à tous les échelons de cette organisation lui ont permis de s’en servir comme d’une courroie de transmission. Il a ainsi durablement altéré la conscience de classe et presque fait disparaître l’idée d’une transformation révolutionnaire de la société.
Au cours des événements de Mai 68, le Parti communiste démontra qu’il était en mesure de canaliser la mobilisation ouvrière vers les urnes. Mais la droite gagna les élections.
À l’élection présidentielle de 1969, le PC réalisa toutefois quatre fois plus de voix que le socialiste Gaston Defferre. Et il capta encore bien des engagements militants de l’après 68, car il était bien souvent la seule organisation présente dans les entreprises, et parmi la jeunesse ouvrière et intellectuelle des villes de province.
C’est Mitterrand qui de nouveau allait profiter de l’union de la gauche, symbolisée par le Programme commun que le Parti communiste mettait alors en avant. Radical en apparence – Mitterrand lui-même invoquait la rupture nécessaire avec le capitalisme –, ce texte était une offre de services à la bourgeoisie pour gérer ses intérêts, tout en faisant croire aux travailleurs qu’ils pourraient améliorer durablement et sensiblement leur sort.
Le Parti communiste continua à mettre en avant les intérêts de la France et des travailleurs français, avec le « produisons français » et une démagogie antieuropéenne qui tenait lieu de leurre. Il combattit l’entrée de l’Espagne, du Portugal puis peu après de la Grèce dans le Marché commun, n’hésitant pas à soutenir tous ceux qui s’en prenaient aux camions, aux camionneurs ou aux marchandises en provenance de ces pays.
Il mania aussi la démagogie contre les travailleurs immigrés, l’un de ses élus, à Vitry-sur-Seine, faisant détruire au bulldozer l’accès à un foyer Sonacotra destiné à accueillir 300 Maliens. Son secrétaire général, Georges Marchais, expliquait que la France ne pouvait pas accueillir davantage d’immigrés et même qu’il fallait arrêter l’immigration. Cette politique a eu des conséquences dramatiques à long terme : elle créait les conditions politiques à la poussée des idées portées par le Front national.
Dans le même temps, au fil des congrès, les dirigeants du Parti communiste firent voter une série de renoncements programmatiques. L’abandon de la dictature du prolétariat en 1976 fut la plus notable. Il y avait longtemps qu’ils y avaient renoncé dans les faits, mais c’était un geste pour plaire à l’électorat du Parti socialiste, avec lequel le Parti communiste était en concurrence, et pour donner un gage, symbolique, à la bourgeoisie. Cela eut comme seul effet de faciliter l’entreprise de Mitterrand, qui consistait à se servir du Parti communiste comme marchepied tout en siphonnant ses voix : pour gagner, il avait besoin d’une réserve d’électeurs sur sa gauche et seul le Parti communiste pouvait la lui fournir.
Ayant largement contribué à l’élection de Mitterrand, le PC entra au gouvernement, puis il fit avaler aux travailleurs qu’il influençait encore toutes les mesures antiouvrières prises durant trois ans. Après en être sorti, pour ne pas se couper davantage de sa base, le PC retrouva des maroquins ministériels une douzaine d’années plus tard dans le gouvernement Jospin.
Fondé il y aura bientôt un siècle pour devenir un parti de la classe ouvrière, et structuré comme tel à partir du milieu des années 1920, le Parti communiste est devenu progressivement, à l’image du Parti socialiste dont il était issu, un parti dont le centre de gravité et la colonne vertébrale sont constitués par ses élus.
Le poids de l’appareil et des élus
La spécificité du Parti communiste avait été son implantation ouvrière, ses cellules d’entreprise, plusieurs parfois dans les plus grandes d’entre elles. Cette présence, doublée par l’activité de ses militants et sympathisants dans la CGT, dans les quartiers populaires, dans les associations organiquement liées ou non à lui, a permis au PCF de disposer d’un crédit et d’une influence qu’aucune organisation n’était à même de lui contester.
Sa politique, ses participations répétées à des gouvernements dans la période même où s’effondraient l’URSS et le bloc soviétique, ont progressivement sapé cette confiance et démoralisé ses militants ouvriers. Cela s’est traduit dans les urnes, le point bas de cette trajectoire descendante étant le 1,9 % réalisé par Marie-George Buffet en 2007, après les 3,3 % de Robert Hue en 2002. Aux élections locales, le PCF, qui disposait d’un ancrage souvent ancien, a maintenu des scores sensiblement plus élevés. En 2009, il revendiquait encore 10 000 élus locaux et 500 municipalités, dont 89 dans des villes de plus de 9 000 habitants, et 21 sénateurs.
Au fil des années, il a malgré tout continué à perdre de nombreuses mairies, souvent au profit du Parti socialiste, mais aussi plus récemment de la droite. C’est lui qui, jusqu’à ces dernières élections, avait le plus pâti de la présence de la gauche au gouvernement et de la stratégie d’union de la gauche.
Pour conserver ses derniers élus, il est devenu toujours plus dépendant de ses alliances avec le Parti socialiste. Avec le déclin de celui-ci, nombre de ses prétendus bastions sont aujourd’hui menacés, y compris dans ce qui fut la « ceinture rouge » parisienne.
Ses élus n’en pèsent que davantage sur sa politique. Leur poids social se double d’un poids financier. Aujourd’hui, le PCF dépend à près de 46 % des reversements de ses élus, contre moins de 20 % pour l’argent de ses cotisants, même s’il revendique encore à ce jour environ 55 000 adhérents. Une étude réalisée en 2000 indiquait que seuls 12 % des membres de son conseil national étaient des ouvriers. Ce chiffre a vraisemblablement encore décru, au profit de responsables qui ont fait toute leur carrière comme élus, à l’image de Robert Hue, qui fut le premier maire à devenir secrétaire national du PCF en 1994, et de Marie-George Buffet.
En 1979, les ouvriers représentaient encore près de la moitié de ses effectifs. Vingt ans plus tard, ils n’étaient plus que 30 % environ. Le Parti communiste restait alors de loin le mieux ancré des partis de gauche dans les milieux populaires. Mais la courbe n’a cessé de baisser depuis. Ainsi, en 2013, 75 % de ses adhérents disaient travailler dans le secteur public, dont un quart dans une collectivité territoriale, assez souvent dirigée par le parti lui-même.
L’attitude du PCF dans les dernières élections
Cette situation explique pourquoi, dans la dernière présidentielle, le Parti communiste a hésité quant à l’attitude à adopter vis-à-vis de Mélenchon d’une part et du Parti socialiste d’autre part. La préoccupation de ses dirigeants était, dans la perspective des législatives, de ne pas rompre avec le PS, dans l’espoir de négocier un partage lui laissant espérer de sauver les sièges de députés qui pouvaient encore l’être. Le PCF se voulait le médiateur entre ces deux gauches rivales et leur entremetteur, en appelant à la reconstitution d’une « gauche plurielle », sur le modèle de l’alliance qui avait soutenu Jospin lors de son arrivée au pouvoir en 1997.
Mélenchon, n’ayant pas d’élus à perdre, n’avait pas ce problème. Mais il avait en revanche beaucoup d’ambitions sur ce terrain. Il n’hésita pas à claquer la porte sur les doigts des dirigeants et des élus du PC, en annonçant qu’il se présenterait dans toutes les circonscriptions, y compris celles où lui seraient opposés des députés du PC. C’était exiger que le PC renonce par avance à une partie de ses élus et à l’argent du financement public que déterminent les législatives.
Tout en présentant des candidats sous ses propres couleurs dans 484 circonscriptions, le PC a tout fait pour s’allier avec ceux qui pouvaient lui laisser espérer ne pas sombrer électoralement et, surtout, conserver une partie de son appareil. Cela l’a amené à se retirer ou à apporter son soutien à des candidats comme François Ruffin ou Clémentine Autain, investis par la France insoumise, mais aussi à des candidats du Parti socialiste et à des écologistes. Dans le même temps, ses candidats ont continué à se revendiquer de Mélenchon et de l’étiquette Front de gauche que la France insoumise n’entend pourtant pas lui laisser s’approprier, quitte pour cela à aller en justice. Toute honte bue, et en se posant en meilleur garant de l’unité, le PC s’est également effacé derrière la candidature de Mélenchon à Marseille.
En 2007, malgré le faible score de Marie-George Buffet à la présidentielle, le PC avait obtenu 1,15 million de voix (4,29 %) aux législatives. Cette année, avec 634 000 voix au premier tour, soit 2,8 %, ses candidats ont fait les frais de l’émergence de la France insoumise, y compris là où le PC dispose encore d’élus locaux et d’une base militante. Celle-ci, comme son électorat, s’est d’ailleurs elle-même divisée dans les urnes. Au final, le PC, qui comptait 7 députés dans la précédente Assemblée, en revendique 11, tandis que Mélenchon réunira autour de lui 16 élus, ce qui lui permet de constituer son propre groupe. Selon une mécanique comparable à celle qui, avec Mitterrand, avait entraîné son effondrement à partir des années 1970, mais en partant d’une situation déjà bien affaiblie, le PC et ses militants ont servi d’appui aux seules ambitions de Mélenchon. Sa politique l’a enfermé dans une impasse dont il ne peut plus sortir et qui démoralise toujours un peu plus ses militants.
Ses derniers scores mettent en évidence les répercussions que pourraient avoir sur son existence même l’effondrement électoral du PS et son éventuel éclatement, dans la mesure où ses dirigeants vivent en symbiose avec lui depuis un demi-siècle. Il suffit de voir la rapidité avec laquelle Robert Hue, son ancien secrétaire général, et Patrick Braouezec, l’un de ses ex-notables d’une des plus importantes communes de la région parisienne, ont rejoint Macron bien avant qu’il ne gagne la présidentielle puis les législatives. Bien d’autres élus pourraient être tentés par une telle démarche, ou par une fusion avec le mouvement de Mélenchon, et quitter ses rangs. D’autres prétendront peut-être le rénover, ou en « dépasser » le cadre, à l’instar de tous ses anciens ministres et autres reconstructeurs ou rénovateurs des années 1990-2000 dont pas un seul n’est resté au final dans ce parti dont les militants avaient pourtant fait leur carrière. Quant aux cadres, tels Jean-Jacques Karman, André Gerin, Maxime Gremetz ou Michèle Picard, qui contestent la ligne de la direction incarnée aujourd’hui par Pierre Laurent, en invoquant l’identité communiste du parti, ils ne proposent que le retour à la politique qui a entraîné le déclin du PC, et surtout l’avilissement des idées communistes elles-mêmes.
Reconstruire un authentique parti communiste révolutionnaire
Un authentique parti communiste manque cruellement à la classe ouvrière.
Ce parti devra renouer avec le meilleur de ce que le mouvement ouvrier et le jeune Parti communiste ont produit par le passé, de convictions, de dévouement, de qualités humaines, d’engagement, d’expériences.
Porter cet idéal n’est possible qu’en se débarrassant du poison qu’ont constitué au sein de la classe ouvrière le stalinisme, le nationalisme et le réformisme. C’est-à-dire en rompant avec tout ce qui constitue la politique même du Parti communiste depuis des décennies.
Si le courant trotskyste est peu influent, il est bien vivant. Il a survécu à bien des modes qui ont emporté tous ceux qui y ont cédé, à l’instar de la quasi-totalité des courants apparus au fil des années 1960. Bien des partis staliniens, un peu partout en Europe, se sont dissous, comme le Parti communiste italien, dans le parlementarisme et le réformisme bourgeois le plus insipide.
Notre faiblesse ne nous permet pas d’attirer aujourd’hui tous ceux que cette société révolte et qui veulent sincèrement la renverser pour lui substituer une société fraternelle, débarrassée de l’exploitation, des frontières et des guerres, c’est-à-dire une société communiste. Mais c’est sur la base du programme communiste et du capital politique dont le mouvement trotskyste représente la continuité, celui de Marx, Engels, Rosa Luxemburg, Lénine, que pourra se reconstruire le futur parti communiste à même d’atteindre ce but.
20 juin 2017