Le 26 mars, les travailleurs de plusieurs entreprises de la restauration ont débrayé à Roissy.

Le mouvement concerne notamment PAC CDG, qui prépare et charge les plateaux-repas pour les avions. Cet établissement faisait partie de SERVAIR mais les actionnaires l’ont transformé en sous-traitant pour économiser sur tout.

Mardi 26 mars, les syndicats appelaient un seul service, celui des chauffeurs, à débrayer trois heures. La quasi-totalité du service, chefs compris et quelques salariés d’autres services, ont répondu, soit 80 personnes. Les chauffeurs et les syndicats de PAC CDG ont décidé de remettre cela le mardi suivant en appelant tous les services. Beaucoup de salariés comptaient répondre présent.

À ACNA, l’établissement d’à côté qui compte environ 1000 salariés, également filiale de Servair, des débrayages journaliers ont lieu depuis plusieurs jours. À PAC EST, autre sous-traitant de Servair, situé aussi juste à côté, ce sont les mêmes problèmes. Dans tous les secteurs, la nécessité d’augmenter les salaires alimente les discussions. L’inflation rend la vie difficile, les contrats avec les grandes compagnies aériennes, rapportent gros aux actionnaires. Les conditions de travail s’aggravent du fait du manque de personnel et d’un matériel en mauvais état : autant de raisons de continuer le mouvement.