Rentrée scolaire : toujours pas le compte04/09/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/09/une_2927-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Rentrée scolaire : toujours pas le compte

En 2024, la rentrée scolaire ne fait pas exception à la règle. Dans les écoles, collèges et lycées, on a fait le compte de tous ceux qui manquaient : enseignants, surveillants, infirmières, psychologues, accompagnants d’élèves en situation de handicap…

De nombreux établissements scolaires fonctionnent de manière dégradée. Cette année encore, plus de 3 000 postes d’enseignants ne sont pas pourvus, faute de candidats au concours. Et c’est sans mentionner les 8 800 postes supprimés ces dernières années. Résultat : non seulement les professeurs doivent s’occuper d’un nombre toujours plus grand d’élèves, mais ils sont aussi de plus en plus précaires. Les contractuels représentent 7 % des effectifs, soit 49 000 enseignants – 10 000 de plus qu’en 2022.

Lorsqu’un établissement atteint le compte d’effectifs pédagogiques nécessaire, il n’est pas rare qu’il manque d’autres catégories de travailleurs, pourtant tout aussi indispensables à la scolarité des élèves. C’est notamment le cas du pôle médico-social : infirmières, médecins et psychologues, alors même que l’accès à la santé est de plus en plus difficile pour de nombreuses familles populaires.

Alors, si c’est surtout les questions du port de l’uniforme et de l’interdiction du téléphone portable qui agitent les médias en cette rentrée, c’est pour faire oublier que les conditions de base d’accueil et d’accompagnement de l’ensemble des élèves sont de nouveau bien loin d’être assurées.

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