Le gouvernement Borne s’était servi de cette revalorisation pour tenter, en vain, de faire avaler la pilule du recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Ce dispositif concerne uniquement les anciens travailleurs ayant passé leur vie au salaire minimum et percevant des pensions dérisoires. L’objectif était que celles-ci atteignent au minimum 85 % du smic.

Il faut tout le mépris social des politiciens au service de la bourgeoisie pour s’enorgueillir d’augmenter les pensions d’un montant moyen de 57 euros brut par mois, surtout au moment où l’inflation a laminé le pouvoir d’achat des catégories populaires.

D’autres retraités n’auront même pas cette maigre augmentation car, contrairement à la propagande gouvernementale d’alors, la revalorisation du minimum contributif ne concerne pas ceux qui n’ont pas eu des carrières complètes ou n’ayant pas cotisé à taux plein. Ainsi, entre 25 % et 30 % des retraités, majoritairement des femmes, continueront de recevoir une pension inférieure à 1 200 euros brut.