Pécresse : ne pas fâcher les capitalistes24/04/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/04/une_2908-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Pécresse : ne pas fâcher les capitalistes

Suite à la fermeture de l’autoroute A13 qui dessert la banlieue Ouest de Paris, Valérie Pécresse, la présidente de l’Île-de-France, a demandé à l’État de prendre en charge la gratuité de l’A14 qui permet de relier la partie encore accessible de l’A13 à Paris à partir de Poissy.

La gratuité de l’A14 s’impose en effet, mais cette ardente défenseuse de la réduction des dépenses de l’État s’arrête ainsi au pas de la porte des capitalistes quand il aurait été si simple de demander que la Sanef, filiale du groupe espagnol Abertis et concessionnaire de cette autoroute la plus chère de France, prenne en charge elle-même cette gratuité. Mais pourquoi l’empêcher d’augmenter ses profits grâce au passage forcé de dizaines de milliers d’usagers supplémentaires par jour ?

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