Novares – Ostwald : la grève continue04/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2940-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Novares – Ostwald : la grève continue

Les travailleurs de Novares à Ostwald, près de Strasbourg, en grève depuis mardi 19 novembre, l’étaient encore lundi 2 décembre.

La direction avait depuis un moment l’intention de fermer le site. Les travailleurs ont compris que la fermeture était proche lorsque tous les intérimaires ont été mis dehors. Les 122 qui ont engagé le bras de fer avec Novares et Stellantis, le donneur d’ordres, pour partir dignement, ont en moyenne 54 ans. Ils ont fixé le minimum dû par l’entreprise à 2 500 euros net d’indemnité supralégale par année d’ancienneté. C’est la moindre des choses quand on voit que Tavares, le PDG de Stellantis, quitte le groupe avec des dizaines de millions d’euros tandis que les travailleurs seraient censés se contenter du minimum.

La production est complètement à l’arrêt. Les travailleurs sont fiers de faire vivre autrement ces ateliers vides en organisant des couscous ou d’autres moments pour soutenir leur combat. Ils se relaient par équipe pour tenir le piquet de grève, encouragés à coups de klaxon par de nombreux automobilistes. Les grévistes s’adressent aussi aux travailleurs de Stellantis et à d’autres sites du groupe comme ceux de l’usine Novares de Sainte-Marguerite, dans les Vosges. En cette période de licenciements massifs, leur exemple peut servir à tous les travailleurs qui doivent préparer leur contre- offensive.

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