Ils contestent les projets de la direction de casser le statut de certains salariés en les faisant passer de « droit privé », (convention collective de la presse parisienne) à « droit public » (statut de fonctionnaire). Cette opération pourrait faire perdre de nombreux avantages aux salariés concernés. Malgré la manifestation réussie du 15 mars dernier, la direction (secrétaire général du Gouvernement) n’a pas jugé utile de répondre aux sollicitations des syndicats CGT.

La grève continue donc, avec l’objectif d’amplifier la mobilisation dans l’entreprise mais aussi dans l’ensemble de la profession, car le risque est grand que cette pratique de dénonciation des conventions collectives fasse des émules dans les autres entreprises de presse.