Jeunesse : Attal veut la mettre au pas24/04/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/04/P3-2_GUERRE_AUX_JEUNES_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C67%2C545%2C374_crop_detail.jpg

Leur société

Jeunesse : Attal veut la mettre au pas

N’hésitant pas à instrumentaliser l’agression ou la mort de jeunes survenues dans des circonstances différentes, le Premier ministre Gabriel Attal joue les matamores et promet un nouveau tour de vis judiciaire et policier à l’encontre de la jeunesse.

Illustration - Attal veut la mettre au pas

Pour Attal, tout est bon pour occuper le devant de la scène et poser au champion de la répression. Alors, il évoque pêle-mêle l’« impunité zéro », la « comparution (et la sanction) immédiate » par un juge, la fin des « atténuations à l’excuse de minorité » ou encore la possibilité de « travailler à une mesure de composition pénale sans juge pour les mineurs à partir de 13 ans». Et tant pis si bien des mesures existent déjà et si d’autres sont irréalistes, voire contre-productives selon les services sociaux. L’important n’est pas la réalité mais l’effet d’annonce. Comme après la mort de Nahel, le gouvernement de Macron menace les familles des quartiers populaires de supprimer les allocations familiales ou d’autres sanctions en les rendant responsables des difficultés de la jeunesse.

Attal n’a pas de réponse aux problèmes de la population et il ne cherche d’ailleurs pas à en proposer car on ne peut servir en même temps les capitalistes et les travailleurs. Il essaye seulement de concurrencer l’extrême droite sur son terrain pour, comme elle, faire diversion et en tirer un profit électoral. Attal a joué donc l’autoritarisme, bien sûr seulement contre les faibles. Pour cela, c’est toujours le même refrain. Contre le chômage, il faut réprimer les travailleurs avec ou sans emploi ; contre les violences, il faut réprimer les familles et contre le délabrement de l’école, il faut mater les enfants.

Sur l’autre face on ne trouve qu’un pantin servile. Il l’est face aux profits gigantesques des patrons, face à leurs combines, et face à ceux qui licencient et dégradent toute la vie sociale.

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