Hôpital – Saint-Girons : l’extrême droite à l’œuvre17/07/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/07/une_2920-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Hôpital – Saint-Girons : l’extrême droite à l’œuvre

Pendant le week-end du 6 au 7 juillet, le local du syndicat CGT de l’hôpital de Saint-Girons (CHAC), dans l’Ariège, a été vandalisé.

Ce local a été complètement dévasté. Les portes des armoires défoncées, leur contenu répandu sur le sol, l’évacuation d’eau bouchée à la mousse expansive avant que les robinets soient ouverts en grand, noyant les fichiers et archives répandus sur le sol et inondant aussi le service de Médecine du travail, situé au-dessous. Les murs ont été tagués : croix gammée, menaces de mort, insultes envers la CGT.

Ces graffitis laissent à penser que ce sont des nazillons proches du RN qui ont agi. Sans doute encouragés par les scores électoraux, ils montrent ainsi dans quel camp social ils sont, celui des adversaires du monde du travail, le camp de ceux qui ne supportent pas que les travailleuses et les travailleurs s’organisent pour défendre leur droit de vivre décemment.

Le syndicat et la direction ont porté plainte, l’enquête est diligentée par le procureur général de la République de Toulouse. Le syndicat appelait à un rassemblement jeudi 18 juillet. Un tract a été diffusé au personnel de l’hôpital et sur le marché de Saint-Girons. Les gens sont choqués par les images, notamment cette croix gammée sur les murs d’un local syndical.

Force est de constater que, pour faire barrage aux idées réactionnaires, racistes et antiouvrières inspirées par le RN, comme pour s’opposer à ces exactions, il faudra bien autre chose que des bulletins de vote.

Comme le dit le communiqué de Gisèle Lapeyre, porte-parole de Lutte ouvrière pour l’Ariège et également membre du syndicat du CHAC : « C’est le capitalisme qui fait sombrer la société dans les inégalités, les haines nationalistes et racistes, voire les guerres. Seule la puissance et l’unité du monde du travail, mobilisé contre le grand patronat dans ses luttes collectives, peuvent l’empêcher ».

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