Écoles de Seine-Saint- Denis : toujours mobilisés à la rentrée24/04/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/04/une_2908-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Écoles de Seine-Saint- Denis : toujours mobilisés à la rentrée

Après de nombreuses journées de grève ou de mobilisation suivies dans les écoles, collèges et lycées de Seine-Saint-Denis avant les vacances scolaires de printemps, les syndicats appelaient lundi 22 avril à ne pas travailler dans le département en ce jour de rentrée.

Les enseignants, personnels de vie scolaire, et les parents contestent depuis des semaines le manque de moyens criant, tant en personnel qu’en budget. Ils dénoncent aussi la réforme prévue par le gouvernement appelée « choc des savoirs », qui vise, entre autres, à trier les élèves selon leur niveau en classes de 6e et 5e.

Lundi 22 avril, la grève était suivie, même si c’était de façon minoritaire, dans nombre d’établissements, tant la contestation de la politique du gouvernement parle à tout le monde. Une manifestation de quelques centaines de personnes est venue secouer la tranquillité du quartier du Trocadéro à Paris, dans l’après- midi.

De nombreux parents, dans le département et ailleurs, savent ce que veut dire pour leurs enfants l’absence d’AESH, l’absence et le manque d’infirmières, les bâtis dégradés, le manque de remplaçants, mais aussi le tri social qu’entretient l’école et qui sera encore aggravé par le prétendu choc des savoirs.

Toutes les annonces du gouvernement tendent aujourd’hui vers le pire. Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation, a affirmé qu’il n’y aurait pas de moyens supplémentaires et que les coupes budgétaires à l’échelle nationale restent d’actualité. Quant à Attal, il joue sur la corde démagogique de la morale et d’un « rétablissement de l’autorité » à l’école, comme si les problèmes venaient des familles et des enfants. Les grévistes le disent et le redisent, ceux qu’ils mettent en accusation sont bien ceux qui dirigent.

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