Contrats jeunes : de la poudre aux yeux07/08/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/08/une_2923-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Contrats jeunes : de la poudre aux yeux

Le ministère du Travail a demandé à France Travail et aux missions locales d’augmenter le nombre de Contrats engagement jeunes (CEJ) dans les quartiers prioritaires, où le chômage est deux fois plus élevé qu’ailleurs.

Les CEJ sont censés lutter contre cette situation. Les jeunes de 16 à 25 ans qui signent ces contrats doivent effectuer 15 à 20 heures d’activité par semaine avec stages, CDD, ateliers, formations, qui peuvent donner droit à une allocation de 550 euros mensuels au maximum. Ces CEJ s’ajoutent à la longue liste des contrats aidés que tous les gouvernements inventent pour pallier le chômage sans s’en prendre aux principaux responsables : les patrons.

Alors que des plans de licenciements se multiplient, les contrats aidés, les CEJ pas plus que les autres, ne servent pas à se débarrasser du chômage. Ils peuvent tout au plus faire baisser les statistiques, et sont surtout l’occasion de présenter les chômeurs, et plus particulièrement les jeunes, comme des fainéants.

Pour que chacun puisse vivre de son travail, ce sont les licencieurs et les patrons qu’il faudra contraindre.

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