Notre camarade Dominique Petitjean31/07/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/08/une_2922-c.jpg.445x577_q85_box-3%2C0%2C1268%2C1641_crop_detail.jpg

Les nôtres

Notre camarade Dominique Petitjean

Notre camarade Dominique Petitjean, que nous appelions Belin, est décédé le 23 juillet à la veille de son 81e anniversaire, emporté en moins d’un mois par un cancer. En juin encore, il nous représentait aux Lilas où il habitait, il participait à l’organisation de notre travail, à la gestion de nos candidatures aux élections, nous faisait partager sa vaste culture comme il le faisait depuis des années .

Issu d’une famille nombreuse de petits agriculteurs du Jura, Dominique avait été poussé vers des études par ses professeurs et avait intégré l’École normale supérieure. Devenu agrégé de grammaire, il nous avait rejoints au tout début des années 1970, enseignant longtemps dans un lycée populaire de la banlieue parisienne. Très cultivé, toujours un livre à la main, il savait nous faire partager ses connaissances simplement, sans y toucher, parlant de ses lectures ou organisant des visites culturelles pour des camarades qui n’avaient pas eu les mêmes chances que lui.

Dominique avait partagé tous nos combats et avait été élu aux Lilas avec Arlette Laguiller, qu’il accompagnait souvent dans ses déplacements. À l’occasion d’échanges internationaux de notre organisation avec des militants trotskystes d’autres pays, il avait milité quelques mois au Brésil et au Portugal. Les camarades qu’il a connus, bien que ne faisant pas partie de notre courant, l’UCI, ont encore tenu des années après à marquer leur estime par un message, le remerciant notamment pour les avoir aidés dans leur activité auprès des travailleurs.

Dominique participait aux spectacles de la fête, où il travaillait à la librairie. Ses connaissances, sa gentillesse, sa disponibilité et son efficacité vont nous manquer. Nous continuerons son combat, en espérant que pour notre journal et notre mensuel, dont il relisait quasiment tous les articles et dont il était un relecteur scrupuleux, son absence ne se traduise pas par des fautes de syntaxe et d’orthographe.

Toutes nos pensées vont à sa compagne Christine, à sa famille et à tous 
ses proches.

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