La Barre Thomas – Rennes : encore revendue !25/06/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/06/une_2969-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C0%2C1271%2C1649_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Barre Thomas – Rennes : encore revendue !

L’usine de la Barre Thomas à Rennes compte 260 travailleurs qui produisent des pièces automobiles en caoutchouc et en plastique.

La Barre Thomas a été construite dans les années 1950 par Citroën et a compté jusqu’à 3 000 travailleurs au début des années 2000 : elle fournissait des pièces pour le groupe Citroën, devenu PSA, puis Stellantis aujourd’hui. L’usine a été revendue par PSA au groupe Gomma, puis à Silver Point, un fonds d’investissement américain, puis à Cooper, pour appartenir finalement aujourd’hui au groupe allemand Continental. Industriels ou financiers, français, italiens, américains ou allemands, tous ces trusts se sont succédé pour racheter l’usine et supprimer des emplois.

Aujourd’hui, l’usine a perdu les commandes du groupe Stellantis, qui représentait la majorité de son chiffre d’affaires. Son propriétaire, Continental, vient d’annoncer qu’elle sera de nouveau vendue, au plus tard le premier janvier 2026, à un autre groupe. En effet, Continental a décidé de vendre la partie du groupe qui fabrique des pièces pour l’automobile : cela représente des dizaines d’usines partout dans le monde et des dizaines de milliers de travailleurs.

Autant dire que l’usine de la Barre Thomas, dont le site était envisagé par le milliardaire Pinault pour construire un stade de football pour le Stade rennais, est condamnée tout autant que l’usine Stellantis de Poissy, où le Paris Saint- Germain envisage lui aussi de construire un stade.

Il faut interdire les licenciements et, s’il y a moins de travail, il faut diminuer les cadences et maintenir les salaires en prenant sur les profits gigantesques de Stellantis, qui est responsable de ces catastrophes et qui a pourtant toujours eu le soutien de l’État et des politiciens locaux.

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