Vendredi 15 mars, plus d’une centaine de cheminots se sont réunis devant la gare de Strasbourg pour soutenir une collègue aiguilleuse menacée de licenciement après avoir dénoncé une agression sexuelle qu’elle a subie.

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la direction a en effet eu le bon goût de lui faire remettre une convocation pour un entretien préalable à licenciement, sans lui préciser le motif. Si elle manque de crédibilité, on peut dire que la direction ne manque pas de culot !

Le rassemblement de soutien s’est tenu devant le bâtiment où la collègue a été entendue par la direction, qui lui a finalement expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un entretien pour mesures disciplinaires. À voir…

Un autre agent d’escale, représentant syndical Sud Rail, témoin de l’agression, est lui aussi menacé d’être licencié, cette fois-ci pour harcèlement contre la hiérarchie. La direction semble se saisir de l’occasion pour essayer de se débarrasser d’un militant syndical. Qu’il s’agisse de sexisme, d’agression sexuelle ou de harcèlement, la direction montre ainsi son vrai visage.

Face à ces attaques et à ces manœuvres, la mobilisation collective est la meilleure réponse à lui opposer.