Thales – Cholet : la grogne ne faiblit pas14/02/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/02/2898.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thales – Cholet : la grogne ne faiblit pas

En 2023, grâce aux budgets militaires en hausse et aux commandes qui en découlent, les actionnaires de Thales ont empoché des profits substantiels. Pourtant, en 2024, la direction ne propose que 3,2 % d’augmentation dite générale.

En réalité, ladite augmentation exclut les ingénieurs et les cadres, donc une bonne partie des salariés. Aussi les organisations syndicales réclament-elles 7 % d’augmentation générale et 3 % d’augmentation individuelle.

Depuis le 8 janvier, les débrayages d’une heure se succèdent et les travailleurs répondent présent. La grogne ne faiblit pas, avec à chaque fois entre 300 et 500 salariés sur un effectif de 2 000. Jeudi 8 février, le cinquième rassemblement depuis le début des négociations annuelles obligatoires a confirmé la persistance du mécontentement.

Les travailleurs sont scandalisés par les résultats faramineux de l’entreprise ces dernières années, et Thales prévoit 1,2 milliard d’euros de bénéfices pour 2024. L’industrie de l’armement rapporte des dividendes au sommet, et il faudrait que les travailleurs se serrent la ceinture ? Cela ne passe pas.

Jeudi 15 février, à quelques kilomètres de Cholet, la direction devait officiellement présenter les résultats 2023 dans le cadre d’une sorte de grand-messe annuelle. Une occasion pour les travailleurs de se faire entendre une nouvelle fois.

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