Sociétés autoroutières : toujours plus31/01/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/02/2896.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Sociétés autoroutières : toujours plus

Le blocage d’autoroutes par les agriculteurs après un épisode neigeux pendant lequel les voitures avaient encombré les voies, c’en est trop pour les sociétés concessionnaires

Elles s’inquiètent du manque à gagner causé par « l’effondrement » des passages aux péages et ont déjà sorti leurs calculettes pour chiffrer leurs pertes afin, « le moment venu, de demander [à l’État] un dédommagement amiable ou contentieux. »

Depuis la privatisation des autoroutes en 2006, les trois sociétés qui exploitent une grande partie des autoroutes françaises, Vinci, Eiffage et Albertis, ont accumulé près de 20 milliards d’euros de bénéfices grâce au racket des automobilistes. Mais cela ne leur suffit pas, elles quémandent auprès de l’État de quoi conserver leurs surprofits.

Des récits anciens relatent les méfaits des voleurs de grand-chemin. Quelques siècles plus tard, ceux-ci n’ont pas disparu, même s’ils portent un costume-cravate. Ce qui ne les empêche pas, au contraire, de tendre la main auprès des autorités pour grossir leur portefeuille.

Il serait temps d’exproprier ces parasites.

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