Roissy aéroport : des patrons à l’attaque31/01/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/02/2896.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Roissy aéroport : des patrons à l’attaque

Sur la plateforme aéroportuaire de Roissy, plusieurs militants sont menacés de licenciement. C’est le cas à Transdev, qui transporte le fret, les voyageurs, les équipages ou les salariés, sur la piste ou aux abords de l’aéroport. Mais c’est aussi le cas à l’hôtel de luxe Sheraton, ou dans d’autres entreprises.

Dans le groupe Transdev, la direction de sa filiale Aéropiste a annoncé le licenciement du responsable CGT, détaché en tant que secrétaire de l’union locale, et en menace d’autres.

Elle s’est empressée d’informer les salariés que la loi Diard s’appliquait, les empêchant de faire grève sans un préavis de 48 heures. Jusqu’à présent, cette loi ne s’était pas appliquée à eux. Mais la direction manœuvre, brandissant la menace de la loi Diard d’un côté, et donnant une prime de 400 eruros de l’autre, pour tenter de désamorcer les réactions. Elle prétend licencier un syndicaliste juste pour avoir exprimé son opinion sur ses méthodes, et c’est aussi pour délit d’opinion que la déléguée de l’hôtel Sheraton est menacée.

En essayant de se débarrasser de syndicalistes combatifs, précisément parce qu’ils ne se laissent pas faire, ces directions veulent obliger tous les travailleurs à courber la tête. Le recours aux instances, inspection du travail, justice, est évidement enclenché. Et surtout, les travailleurs de la plateforme sont appelés à réagir. Un rassemblement intersyndical est prévu le jeudi 1er février.

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