Depuis des années, l’ONU assurait à ces réfugiés entassés dans des camps l’aide alimentaire qui leur permettait de survivre misérablement. « Les Nations Unies nous ont condamnés à mourir de faim », a clamé un des réfugiés.

Les représentants des Nations Unies expliquent que les donateurs, en fait les États, n’ont honoré leurs engagements qu’à hauteur de 30 % de leurs promesses et que les caisses sont donc vides. Au même moment, les budgets militaires de ces États explosent par dizaines, voire par centaines de milliards ! Mais pour leurs dirigeants qui défendent l’ordre impérialiste, entre sauver la vie des populations, en particulier les plus déshéritées, les victimes de leurs guerres, et assurer la continuité des massacres présents et à venir, le choix est vite fait.