Bourses mondiales : records pour qui ?03/01/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/01/P7-3_Profits_boursiers_cf_profit_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans le monde

Bourses mondiales : records pour qui ?

Les Bourses mondiales ont atteint des sommets en cette fin d’année 2023. C’est une bonne nouvelle pour les grandes fortunes et une catastrophe pour les classes populaires du monde entier.

Illustration - records pour qui ?

L’inflation, les ruptures d’approvisionnement et les politiques monétaires restrictives des banques centrales n’ont pas empêché les grands groupes de faire des profits record cette année. Ils ont en fait répercuté tous ces aléas dans leurs prix et les ont fait payer finalement à la population. Ils ont ainsi maintenu leurs marges, d’autant plus que les salaires ont globalement augmenté moins vite que les prix et que les États ont arrosé d’argent public tous ces parasites capitalistes.

Cotés en Bourse, ces groupes ont alors vu la valeur de leurs titres s’envoler. Le CAC40, le DAX allemand, le Dow Jones ou le Nasdaq 100 atteignent des sommets en cette fin d’année 2023. Ces records se chiffrent en milliards supplémentaires dans les poches des gros actionnaires. Les 500 personnes les plus riches du monde ont vu leurs fortunes cumulées augmenter de 1 500 milliards de dollars ! Elon Musk (Tesla) a augmenté la sienne de 95,4 milliards de dollars, Mark Zuckerberg (Meta, ex-Facebook) de 80 milliards de dollars et Jeff Bezos (Amazon) de 70 milliards de dollars. Quant à Françoise Bettencourt Meyers, elle devient la première femme à la tête d’une fortune de plus de 100 milliards, grâce aux actions L’Oréal qui ont atteint un niveau inégalé cette année et fait bondir sa fortune de 40 %.

Ces fortunes insolentes ne tombent pas du ciel. Même quand elles sont liées à des phénomènes spéculatifs, elles reposent avant tout sur l’exploitation de la classe ouvrière. Au même moment, les travailleurs sont de plus en plus nombreux à ne pas pouvoir boucler leurs fins de mois à cause des prix trop élevés et des salaires trop faibles, et dans bien des pays pauvres à ne faire qu’un repas par jour, voire à plonger dans la famine. Tout cela pour fabriquer l’opulence dans laquelle vivent les propriétaires de ces grandes entreprises.

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