Renault Trucks – Saint-Priest : la santé avant les profits !06/12/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/12/2888.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renault Trucks – Saint-Priest : la santé avant les profits !

Mardi 28 novembre en équipe du soir, à l’usine Ponts-Essieux de Renault Trucks à Saint-Priest, dans le Rhône, des travailleurs ont été pris de malaises et ont dû subir des contrôles à l’hôpital, si bien que l’usine a été évacuée une première fois.

Le mercredi soir, pour les mêmes raisons, les travailleurs se sont retrouvés confinés à la cantine. Et finalement, le jeudi, la direction a décidé de fermer l’usine et de mettre tout le monde en chômage technique afin de procéder à des analyses.

Vendredi 1er décembre, alors qu’officiellement rien n’avait été trouvé, la direction a fait reprendre le travail vers 18 heures. Une quarantaine d’ouvriers se sont alors mis en grève jusqu’à la fin du poste pour protester contre le manque de garantie de sécurité, d’autant plus que les malaises continuaient. Beaucoup de bruits courent : il est question de présence de monoxyde de carbone, de brûleurs mal réglés...

Lundi 4 décembre, la direction a fait installer des capteurs dans les ateliers et sur certains travailleurs, et le travail a repris. Pour elle, l’urgence est de fournir l’usine de Bourg-en-Bresse en ponts et essieux car elle a dû la fermer une journée par manque de pièces.

Les travailleurs n’ont aucune information et sont inquiets d’avoir dû reprendre le travail alors que le danger est toujours là. Cela provoque des interrogations, des discussions et une grande méfiance à l’égard de la direction, car des symptômes continuent à se manifester.

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