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Leur société
Métro parisien : champion de la hausse
Pendant les Jeux Olympiques, le prix du ticket de métro et de bus parisiens à l’unité devrait quasiment doubler, passant à 4 euros. C’est l’annonce qu’a faite la direction d’Île-de-France Mobilités le 27 novembre.
À l’époque de la candidature de la capitale, la promesse était pourtant que les transports seraient gratuits à l’occasion de cette prétendue fête du sport… qui n’aura donc pas la même saveur suivant l’épaisseur du porte-monnaie.
Le prix du pass pour une semaine explosera, à 70 euros (30 euros aujourd’hui), pas loin de celui du Navigo mensuel, de même que les trajets vers les aéroports, qui passeront de 11 euros à 16 euros. Valérie Pécresse, la présidente d’Île-de-France Mobilités, a ajouté immédiatement après cette annonce que les Franciliens ne seraient pas concernés par ces hausses... à condition d’acheter leurs tickets avant la période des JO. Ce n’est évidemment pas si simple et il y a sérieusement de quoi douter des promesses de Valérie Pécresse, vu la facilité avec laquelle elle s’est assise sur celle de la gratuité. De toute façon, les Franciliens déboursent déjà bien plus que quatre euros pour un simple aller vers la capitale, pour peu qu’ils habitent en grande banlieue.
Mais même si ce racket ne concernait que les touristes et les habitants des autres régions, cela ne le rendrait pas plus juste. D’autant plus que des avaries risquent d’être nombreuses sur le réseau RATP, comme peuvent en témoigner tous ceux qui le prennent quotidiennement, et que des travaux ne seront pas finis.
Ce quasi-doublement des tarifs met en tout cas en lumière ce que représentent ces JO à ses yeux et aux yeux des organisateurs. Présentés comme populaires, ils seront avant tout une grande fête… des profits de nombreuses entreprises, de Bouygues à Coca Cola et une nouvelle occasion de faire payer la population.