Personnes déplacées : la planète sans visa08/11/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/11/2884.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Personnes déplacées : la planète sans visa

Selon l’ONU, durant le mois d’octobre 2023, 114 millions de personnes dans le monde ont été contraintes de quitter leur foyer pour fuir les guerres, les violences et les persécutions.

Au 14 juin, il y a à peine quelques mois, l’ONU comptait déjà un total de 110 millions de personnes déplacées, 1,6 million de plus qu’en décembre 2022.

Les conflits dans le monde s’aggravent, de nouvelles guerres éclatent auxquelles s’ajoutent les conséquences du réchauffement climatique, provoquant des millions de déplacés. Ce sont les pays en développement qui accueillent 75 % des réfugiés. Ainsi au Tchad, un des pays les plus pauvres d’Afrique, survivent des centaines de milliers de réfugiés soudanais qui ont fui le conflit du Darfour en 2 000 ainsi que des milliers de Camerounais et de Centrafricains. Ils vivent dans des conditions désastreuses et manquent de tout.

Le pays qui accueille le plus de réfugiés est la Turquie. L’Iran, la Colombie suivent avec 3,4 millions et 2,5 millions de réfugiés. C’est seulement en quatrième position que l’on trouve un pays européen, l’Allemagne.

Les politiques antimigrants aggravent la précarité de l’existence des réfugiés. Ainsi le Pakistan a annoncé l’expulsion des réfugiés afghans sans papiers à partir du 1er novembre. Il s’agit de plus d’un million et demi de personnes.

Ces chiffres montrent une planète capitaliste de moins en moins vivable, toujours plus dure pour ceux qui fuient les guerres, les persécutions et la misère.

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