Keolis a assigné huit grévistes en justice, prétendant qu’ils auraient jeté des œufs, bloqué la sortie de bus et ainsi empêché le maintien du service minimum. Vu qu’il y a 90 % de grévistes, ce reproche est farfelu. Mais la direction a usé de l’habituel stratagème des constats d’huissier.

Au tribunal de Versailles a eu lieu un rassemblement des grévistes, avec le soutien de travailleurs de la RATP, de la SNCF, et la participation de militants du PCF, de LFI, de RP et de Lutte ouvrière. Il a été l’occasion d’échanges et de discussions sur la situation des travailleurs dans les transports, face à la machine de guerre des appels d’offres pour démolir les droits sur chaque réseau et faire plus de profit.

L’indignation était forte contre ces comparutions, qui assimilent les grévistes à des délinquants. Les travailleurs des transports pouvaient aussi constater que, pour les attaquer devant les tribunaux, il n’y a pas de retard.