Samsic – SGD Pharma Sucy-en-Brie : la grève a payé27/09/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/09/2878.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Samsic – SGD Pharma Sucy-en-Brie : la grève a payé

Lundi 25 et mardi 26 septembre, la majorité des 19 travailleurs du nettoyage de l’usine SGD Pharma de Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, était en grève.

Dans cette verrerie produisant pour la pharmacie, les travailleurs du nettoyage sont rattachés à l’entreprise sous-traitante, Samsic. Celle-ci compte 100 000 salariés dans le monde et son propriétaire, Christian Roulleau, se hisse à la 152e place au classement des fortunes françaises.

Samsic a récupéré le contrat de nettoyage de l’usine de Sucy il y a plus d’un an. Depuis, les conditions de travail se sont fortement dégradées pour les travailleurs du ménage. Les salaires, au minimum du minimum, n’ont pas du tout suivi la hausse du coût de la vie. Ils ont même été ponctionnés, la direction oubliant « malencontreusement » certaines primes dans le calcul des paies.

Après s’être réunis, les travailleurs de Samsic ont décidé de se mettre en grève pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. Dans un premier temps, Samsic a prétendu ignorer leurs revendications, envoyant même des chefs faire le ménage à la place des grévistes, preuve que la grève faisait son effet ! Au bout de deux jours, la direction de Samsic a fini par céder sur une bonne partie des revendications. La plupart des postes ont été requalifiés, ce qui signifie des augmentations de salaire conséquentes. Les travailleurs restant sur le site sur la pause méridienne auront droit à une prime de panier repas de 8 euros par jour et les deux jours de grève ont été payés. Pour certains travailleurs, les augmentations peuvent aboutir à plusieurs centaines d’euros supplémentaires par mois.

S’ils n’ont pas obtenu satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications, les grévistes ont repris le travail tous ensemble, fiers d’avoir fait céder en partie Samsic. Les 300 travailleurs de SGD Pharma, confrontés eux aussi à la détérioration des conditions de travail et à la hausse du coût de la vie, ont vu ce mouvement avec sympathie et cela sera peut-être utile pour préparer les combats futurs.

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