Mairie de Nanterre : l’austérité ne passe pas27/09/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/09/2878.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mairie de Nanterre : l’austérité ne passe pas

Depuis la rentrée de septembre, les agents territoriaux de la ville de Nanterre, 2 500 titulaires et contractuels au total, tentent de se mobiliser dans certains secteurs.

Et il y a de quoi ! Il y a eu en deux-trois ans la fermeture du bibliobus, puis celle de la médiathèque musicale, soit six postes supprimés. Puis est venue la fermeture des serres municipales, remplacées par une entreprise privée, encore six postes en moins ! On apprend maintenant à la rentrée la suppression de quinze postes d’Atsem alors qu’il y a davantage d’enfants scolarisés ! Depuis le début de l’année, les cars municipaux et le self ont eux aussi été privatisés.

Conséquence de tout cela, partout les bras manquent dans les services : à la piscine, dans les centres de loisirs, dans les médiathèques, les services administratifs. La municipalité dit avoir du mal à recruter, mais avec des conditions de travail qui se dégradent et des salaires qui ne permettent pas de vivre, il n’y a rien d’étonnant. Pour compenser, la majorité municipale « de gauche » embauche contractuels et vacataires, mais bien sûr cela ne suffit pas !

Certains agents ont commencé à s’organiser pour protester. Dans les médiathèques, la volonté de la mairie d’étendre les horaires d’ouverture sans embaucher a mis le feu aux poudres. Des heures d’information syndicale ont été organisées, des préavis posés et depuis la rentrée l’équipement du centre très fréquenté le dimanche matin est fermé ce jour-là pour cause de grève. La direction a proposé de recevoir une délégation syndicale pour « discuter » mais les agents, une trentaine, ont préféré s’inviter tous ensemble dans ses bureaux. Les chefs faisaient grise mine, ce qui a remonté le moral des participants et changé l’ambiance.

La délégation, composée de non syndiqués et de syndiqués avec l’approbation des agents, a refusé de se prêter au prétendu dialogue : « Vous n’avez rien à nous proposer, on s’en va ! », et un préavis a été déposé pour tout le mois d’octobre.

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