Nos lecteurs écrivent : Pénurie de médicaments21/09/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/09/2877.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent : Pénurie de médicaments

Touchée par la maladie de Ménière (maladie affectant l’oreille interne, occasionnant des vertiges rotatoires violents, surdité partielle ou totale), je ne parviens pas, depuis plusieurs mois, à me procurer le médicament indispensable (bétahistine dichlorhydrate), pour bénéficier d’une « vie normale. » Ce médicament est en rupture.

Il n’y a pas d’explication du côté des laboratoires. Quant au gouvernement, il estime que ce médicament n’est pas reconnu comme ayant un intérêt thérapeutique majeur. Comme ça, c’est plus simple, circulez, y’a rien à voir.... et merci pour les 40 000 personnes atteintes par cette maladie !

Alors, depuis plus de quatre mois, je demande à toutes les pharmacies sur mon chemin : quinze à Paris, cinq dans le Loir-et-Cher, une dans l’Eure, une à Brive, une dans les Pyrénées orientales, deux à Briançon et… une en Espagne où, curieusement, j’ai trouvé le médicament introuvable en France. Mais comme il n’est pas remboursable là-bas, j’ai dû payer la boîte.

Il en va de même pour la Flécaïnide, utilisée en traitement de maladie cardiaque, qu’on trouve en Espagne, mais plus en France. Il semble qu’il soit plus rentable pour les laboratoires pharmaceutiques de vendre ces molécules sur le marché espagnol. Pour eux, le profit passe bien avant la santé de ceux qui ont besoin de ces médicaments.

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