à bas la domination impérialiste !23/08/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/08/2873.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

à bas la domination impérialiste !

Ces dernières années, des coups d’État militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont abouti à la formation de gouvernements hostiles à la présence de l’impérialisme français sur le continent.

Les manifestations qui ont lieu au Niger expriment la légitime colère contre ce pillage mené par l’ancienne puissance coloniale.

Une partie de la population regarde ces gouvernements contestataires avec espoir. Pourtant, ceux-ci sèment des illusions en faisant croire à la possibilité de s’émanciper de cette tutelle insupportable dans le cadre d’une économie capitaliste où les grands trusts font la loi.

La semaine dernière, après qu’Air France a suspendu ses vols au Mali jusqu’au 31 août, le gouvernement malien lui a interdit d’exploiter son espace aérien jusqu’en octobre. Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères malien, expliquait que c’était une question de « réciprocité », c’est-à-dire que la France doit traiter le Mali comme un partenaire et non comme un subordonné. Or, le boycott d’Air France montre la dépendance du Mali aux grandes compagnies d’aviation : la compagnie aérienne malienne ne possède que trois appareils. Le pays est donc forcé de se tourner vers d’autres grandes compagnies, et de se ranger encore une fois derrière d’autres puissances. La mainmise impérialiste sur les pays pauvres ne se résume pas au pillage des ressources et aux expéditions militaires.

Les trusts des grandes puissances dominent les marchés mondiaux, et cette organisation économique maintient les pays pauvres dans la soumission.

Ce n’est donc pas pays par pays qu’il sera possible de renverser cette domination impérialiste. Seule la force des milliards de travailleurs du monde entier, qui ont les mêmes ennemis d’un bout à l’autre de la planète, pourra y parvenir et organiser l’économie autrement.

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