Métro ligne 12 : solidaires face à la répression26/07/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/07/P9-2_Ligne_12-_25_juillet.jpg.420x236_q85_box-0%2C44%2C800%2C493_crop_detail.jpg

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Métro ligne 12 : solidaires face à la répression

Le 14 avril dernier, en plein mouvement contre la réforme des retraites, deux travailleurs de la ligne 12 du métro parisien, un conducteur et un agent de station, ont été arrêtés durant une manifestation et mis en garde à vue.

Illustration - solidaires face à la répression

Pendant plusieurs mois, le mouvement a été rythmé par ces arrestations arbitraires, au gré des manifestations déclarées ou non. Les images des « violences », toujours celles des manifestants et jamais celle de la police bien sûr, tournaient en boucle à la télévision. Il s’agissait de décourager les manifestants, et aussi de faire peur à ceux qui auraient pu rejoindre le mouvement.

En avril, les gardes à vue de ces deux travailleurs du métro avaient donné lieu à des rassemblements dynamiques devant les commissariats, surtout celui où l’un d’eux avait été retenu 40 heures avec une quinzaine d’autres manifestants. À ce moment-là, la police n’avait rien trouvé pour justifier les arrestations, mais les interpellés ont tout de même été poursuivis en justice, par exemple pour avoir refusé de donner le code de leur téléphone.

Lors de la première convocation le 21 juillet, une dizaine de soutiens de la ligne 12 et d’autres lignes se sont retrouvés pour accompagner leur camarade au tribunal, et une soixantaine étaient là pour la seconde convocation, le 25. Comme l’a dit l’un d’eux : « Ils ont essayé de nous faire peur, mais ils ont bien plus créé du lien et nous ont motivés à continuer. »

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