Faim dans le monde : condamnation sans appel26/07/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/07/2869.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Faim dans le monde : condamnation sans appel

Le dernier rapport de l’ONU sur « l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2023 » égrène des chiffres qui donnent la mesure de la gravité de la situation.

L’an dernier, 2,4 milliards d’êtres humains ont souffert d’insécurité alimentaire, dont 900 millions de manière grave. C’est 122 millions de personnes supplémentaires par rapport à 2019. En 2021, 3,1 milliards de personnes n’avaient pas de quoi s’alimenter de manière correcte. La malnutrition, les retards de croissance ou le surpoids touchent plus de 20 % des enfants de moins de cinq ans.

Les institutions internationales présentent la relative stagnation des chiffres depuis 2021 comme un signe positif. Pourtant, tous les objectifs de réduction de la faim dans le monde, répétés depuis des années à chaque congrès international, se sont révélés inatteignables.

L’ONU accuse la pandémie de Covid 19 ou encore la guerre en Ukraine. Si ces événements ont contribué à aggraver la situation, ils n’expliquent pas la tendance de fond : la faim, la malnutrition, l’insécurité alimentaire restent des fléaux qui frappent encore au 21ème siècle une grande partie de la population mondiale. En excluant du marché des milliards de pauvres, ce système économique est directement responsable de cette situation. Elle est d’autant plus scandaleuse que l’humanité disposerait des moyens nécessaires pour satisfaire les besoins de tous.

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